La lutte des grands

Cette histoire, ponctuée de jeux-de-mots et de contrepèteries, met en scène de manière humoristique et vulgaire les deux types de parasites de nos démocraties modernes. Ceux-ci ne sont en fait que les idiots utiles de la force financière ; tout en haut, les « élus », incarnés par le Président Franchouille Mouduventre ainsi que ses collaborateurs, tantôt conspirateurs, tantôt gratte-papiers inutiles. Tout en bas, autre extrême manipulé, les « cas sociaux », sous perfusion des aides publiques, incarnés par la famille Branlerien et ses amis. En chef d'orchestre, la Banque QUEEN, qui place ses pions inéluctablement au gré des évolutions du monde, pour s'assurer le pouvoir financier menant au pouvoir politique.

A travers leurs pérégrinations, enfermés dans leur caste sociale respective, nos héros, vont jouer leurs rôles d'idiots utiles dans les différents aspects de la vie de manière comique et à peine exagérée (amour, travail, vacances, fêtes, administrations, argent, médias...), tout en ne se rendant pas compte que leurs manipulations les mèneront non seulement à leur perte, mais également à la victoire de leur pouvoir manipulateur in fine. De plus, et surtout, durant leur existence, leurs comportements dictés ne sont réduits qu'aux plus bas instincts de l'humain, bien loin des valeurs et vertus inculquées durant des siècles de civilisation à la population moyenne qui travaille, celle-là même que ces deux extrêmes méprisent.