Résumé
Parmi les metteurs en scène apparus au tournant des années 70, quiRenouvelèrent en profondeur le cinéma américain, un seul auteurComique : Woody Allen. Placés sous la triple influence du slapstick,Du stand-up et de quelques illustres prédécesseurs (Groucho Marx etJerry Lewis, entre autres), ses films dont il est à la foisScénariste, metteur en scène et interprète apportèrent un souffleD'air frais à la comédie américaine.Dès ses premières oeuvres de maturité, il apparut évident que WoodyAllen, loin de n'être qu'un amuseur, composait une oeuvre à la portéePhilosophique, nourrie de références artistiques, influencée par lesPlus grands cinéastes européens. Portraitiste sensible et avisé duCouple et de la vie amoureuse, Allen témoigne aussi d'un goût pour leSpectacle dans toutes ses dimensions, réalisant des films sur laCréation littéraire, musicale ou cinématographique, glissant àMaintes reprises, consciemment ou non, vers l'autoportrait. Son goûtPour le merveilleux et l'irrationnel baigne un autre pan de sonOeuvre : les influences bergmaniennes, qui en d'autres occasions luiInspirent des films épurés, ajoutent une dimension métaphysique à desFilms enjoués et déliés. S'il revient occasionnellement, avec unBonheur évident, à ses premières amours de comédie burlesque, WoodyAllen trouve tôt dans sa carrière un équilibre subtil entre fantaisieEt intensité dramatique qui rend ses plus beaux films de Annie HallA Harry dans tous ses états en passant par Manhattan, Hannah et sesSoeurs, Crimes et Délits, Maris et Femmes, Tout le monde dit I LoveYou incomparablement reconnaissables.Positif a suivi avec attention la carrière de celui qui connutDavantage le succès auprès des cinéphiles français que chez sesCompatriotes. Woody Allen est l'un des metteurs en scène avecLesquels la revue a le plus régulièrement conversé : onze entretiens,De Intérieurs à Melinda et Melinda, tous reproduits intégralementDans cet ouvrage qui explore l'oeuvre complète d'Allen, de sesPremières comédies burlesques à Vicky Cristina Barcelona présentéHors compétition à Cannes en 2008.