Mauro Burzio

Après avoir enseigné l'histoire, la philosophie et la littérature italienne, Mauro Burzio quitte définitivement l'enseignement en 1988, pour se consacrer à plein temps au photojournalisme. Il décide alors de sillonner le continent africain à bord d'un camion tout-terrain. Ses périples l'ont amené à accomplir en solitaire le dernier voyage de Livingstone à la recherche des sources du Nil, à suivre la piste des trafiquants d'esclaves arabes et à effectuer la traversée coast to coast de Henry Morton Stanley jusqu'à l'embouchure du Congo, qu'il a descendu sur près de 2 000 km à bord d'une barge. En 1993, il partage la vie des Bochimans Ju-Wasi du Kalahari occidental pour mener une recherche sur la transe et la musique des Sans. En 1994-1995, il est l'hôte du gouvernement tanzanien, pour lequel il réalise un livre. A cette occasion, il effectue un reportage photographique sur une tribu de nomades, les Hadzapis, un peuple de chasseurs-cueilleurs vivant sur les rives du lac Eyasi. De 1995 à 1998, il séjourne au Bénin, au Togo et au Ghana, où il se livre à de longues recherches sur la religion vaudoue.
Au cours de l'été 1997, il quitte l'Afrique pour le Brésil, se consacrant au candomblé, le vaudou importé par les esclaves africains lors de leur calvaire au bout de l'océan. Au détour de tous ses voyages, il recueille une quantité d'images, d'histoires et de légendes sur diverses ethnies afin de réaliser un travail sur la mythologie africaine. De 1999 à 2001, il traverse l'Australie, photographiant le pays et des milliers de peintures rupestres aborigènes. Burzio collabore à la revue Nigrizia et à divers magazines d'ethnographie, de tourisme alternatif, d'aventures ou consacrés aux véhicules tout-terrain, pour lesquels il réalise des reportages journalistiques et photographiques. Il est l'auteur de plusieurs CD photographiques et de nombreux ouvrages parus en Italie.