Au bout du monde
Oeuvre poétique III
Fu Du - Collection Bibliothèque chinoise
Résumé
Tout au long de cette pérégrination, marquée par des conditions de vie extrêmement précaires et des sentiments lancinants d'errance, Du Fu chante l'abandon, l'indignation, la souffrance, l'ironie, la tristesse et parfois la consolation. Déterminé à préserver son intégrité morale face aux turpitudes des temps, il recherche aux confins de l'Empire un sanctuaire où se mettre à l'abri et, du moins l'espère-t-il avant de réaliser l'inanité de son entreprise, une situation lui permettant de faire vivre sa famille.
Mais, dans ce « bout du monde » qu'il découvre à Qinzhou, la dernière métropole chinoise à l'ouest au croisement des espaces ouighours et tibétains, non seulement nul ne vient à son aide, mais de plus le poète est le témoin de l'incapacité du pouvoir impérial à contenir la pression croissante des « barbares » sur cette frontière dont la défense a été affaiblie par la guerre civile.
Ses poèmes manifestent une dimension personnelle jamais atteinte jusqu'ici : le lettré confucéen, qui avait tant espéré éclairer le règne de son souverain, trouve dans les ressorts les plus intimes de ses émotions l'expression du désenchantement et de la solitude. Abandonné de tous, conduisant femme et enfants affamés sur des corniches vertigineuses au fin fond du pays, à la recherche d'un logis qui se dérobe à chaque étape, Du Fu ne survit au bord des précipices que par la magie de ses chants : « la littérature honnit un destin accompli, les démons se régalent des gens qui s'égarent... jette-donc un poème ! »
L'auteur - Fu Du
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Sommaire
Introduction 
Sources primaires 
Références des traductions 
Poèmes
203. L’officier de Xin’an 
204. L’officier de Shihao 
205. L’officier de Tongguan 
206. L’adieu de la jeune mariée 
207. L’adieu du vieil homme 
208. L’adieu du sans famille 
209. À l’ascète Wei le-huitième 
210. Soupirs d’un jour d’été 
211. Soupirs d’une nuit d’été 
212. Au lendemain du Début de l’Automne 
213. Pour chasser la peine – trois poèmes 
214. Une beauté 
215. J’ai rêvé de Li Bai – deux poèmes 
216. En pensant à Zheng Qian le dix-huitième, percepteur à Taizhou 
217. Celui à qui je songe 
218. Pour chasser la peine – cinq poèmes 
219. Pour chasser la peine – deux poèmes 
220. Pour chasser la peine – cinq poèmes 
221. Mélanges de Qinzhou – vingt poèmes 
222. Songeant à mes frères une nuit de lune 
223. Au bout du monde, je pense à Li Bai 
224. Une maison sur le Mont de l’ouest au Val Rouge 
225. Passant la nuit chez le Vénérable Zan 
226. Cherchant un endroit où m’installer à Xizhi, je passe la nuit au domicile du Vénérable Zan – deux poèmes 
227. Adressé au Supérieur Zan 
228. La source du Monastère de la Grande Paix 
229. La Tour de l’Est 
230. Éclaircie 
231. Ce que je vois 
232. Le monastère dans la montagne 
233. Impromptu 
234. Pour chasser mes soucis 
235. La Voie Lactée 
236. Lever de lune 
237. Battre le linge 
238. Une hirondelle s’en retourne 
239. Le grillon 
240. Lucioles 
241. Roseaux et joncs 
242. Bambous amers 
243. Je dépalisse un treillage 
244. Potager à l’abandon 
245. Brasiers du soir 
246. Flûte d’automne 
247. Bourse vide 
248. Cheval malade 
249. Épée du Tibet 
250. Cruche en bronze 
251. Crépuscule 
252. Scène de campagne 
253. En saluant votre départ au loin 
254. En saluant le départ d’un conscrit 
255. À l’attention de mon neveu Zuo 
256. Trois poèmes adressés à Zuo après son retour en montagne 
257. M’étant enquis d’un petit macaque, on promet de me l’envoyer 
258. En hommage à l’ascète Ruan Fang 
259. En ce jour d’automne, l’ascète Ruan m’apporte trente bottes d’ail 
260. À Qinzhou je vois un décret annonçant la nomination de Xue Ju le-troisième en qualité de secrétaire du Prince Héritier et de Bi Yao le-quatrième en qualité d’inspecteur ; du fait de mes relations avec eux, et malgré la distance, je suis heureux de leur affectation, et je rends compte de ma simple existence ; au total trente couplets sur une même rime 
261. Trente couplets sur une même rime adressés à Gao Shi le-trente-cinquième, commissaire à Pengzhou, et à Cen Shen le-vingt-septième, secrétaire à Guozhou 
262. Cinquante couplets sur une même rime adressés aux deux vénérables Jia Zhi le-sixième, vice-préfet à Yuezhou, et Yan Wu le-huitième, commissaire à Bazhou 
263. Trente couplets sur une même rime adressés au montagnard Zhang Biao le-douzième 
264. Vingt couplets sur une même rime adressés à Li Bai le-douzième 
265. Adieu au Supérieur Zan 
Annexes
Calendrier
Bibliographie 
Tables des poèmes 
Index des noms propres
Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Les Belles Lettres | 
| Auteur(s) | Fu Du | 
| Collection | Bibliothèque chinoise | 
| Parution | 11/06/2021 | 
| Nb. de pages | 600 | 
| Format | 12,5 x 19.3 | 
| Couverture | Broché | 
| Poids | 568g | 
| Intérieur | Noir et Blanc | 
| EAN13 | 9782251450810 | 
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