
L'assurance santé privée à l'épreuve des objets connectés
Margaux Redon-Magloire - Collection Droit des assurances
Résumé
Les objets connectés en santé/bien-être présentent un potentiel de bouleversement de l'assurance santé privée. En effet, ces objets offrent techniquement des opportunités aux assureurs en santé : individualiser les risques, les segmenter plus finement, profiler pour mieux prédire, voire moduler les primes en fonction des indemnisations anticipées par des informations reflétant le comportement, voire la santé de leurs utilisateurs. Ce potentiel technique semble toutefois difficilement exploitable pour l'activité d'assurance, en raison de la réglementation française, d'où un quasi-blocage du déploiement des objets connectés dans l'activité d'assurance santé privée.
Dès lors, les assurances privees en sante ont cherche à en valoriser l'utilisation dans leur relation avec l'assure. Aux Etats-Unis, s'inscrivant dans le mouvement de santeisation, la responsabilisation des assures a pu conduire à des prescriptions comportementales contrôlees par de tels objets à la fiabilite et securite encore imparfaites. En France, cette logique de quantified self, pouvant aller jusqu'à l'observance de prescriptions comme condition de prise en charge, critiquable au regard des determinants et des inegalites sociales en sante, n'est que très peu exploree par les assureurs en raison d'un environnement juridique different de celui des Etats-Unis dont l'un des objectifs est de proteger les personnes contre toute forme de discrimination à raison de leur etat de sante.
Sommaire
Table des matières
Préface 9
Liste des principales abréviations 11
Sommaire 13
Introduction générale 15
première partie
Objets connectés et activité d’assurance santé privée
Titre 1 : Objets connectés et appréciation du risque 59
Chapitre 1 : Un possible changement des modalités de tarification 61
Section 1 : Une tarification en fonction de classes de risques passés 63
I. La classification/sélection des risques pour la tarification, opération essentielle de l’assurance 65
A. Des opérations multiples pour l’activité d’assurance 65
B. L’évaluation/sélection du risque?: pratique discriminante ? 70
II. La classification des risques, opération fondée sur l’analyse des événements passés et potentiellement orientée
vers l’avenir 77
A. Un calcul actuariel de probabilité de survenance future du risque 77
B. Un calcul potentiellement tourné vers l’avenir
et la prédiction grâce aux objets connectés 80
Section 2 : Vers une tarification prédictive profilée en fonction des données des objets connectés en santé ? 85
I. Focus sur le développement du profilage dans le monde numérique 87
A. Le mode de fonctionnement du profilage 87
B. Profilage et prise de décision 89
II. Un profilage des utilisateurs aux conséquences potentiellement défavorables 91
A. Un profilage ignoré des utilisateurs pouvant engendrer des discriminations 92
B. Le cas du profilage en matière d’assurance santé privée via le recours aux objets connectés par l’assureur 100
1. Des possibilités de profilage pouvant conduire
à des discriminations entre les assurés 100
2. Vers un cadre juridique prohibant tout profilage réalisé
à partir de données des objets connectés ? 103
III. La préconisation d’une meilleure transparence dans l’utilisation des données personnelles des utilisateurs d’objets connectés
en santé 104
A. La nécessaire transparence dans l’utilisation des données 104
1. Constat d’un manque de transparence généralisé
sur l’utilisation des données 104
2. Les solutions pour rétablir de la transparence dans la gestion et l’utilisation des données des utilisateurs?:
de la pédagogie à la sanction 107
a. Les tentatives de pédagogie de la CNIL 107
b. Les sanctions prévues à l’encontre des responsables
de traitement non transparents 108
En France et en Europe 109
Avant l’entrée en vigueur du RGPD 109
Depuis l’entrée en vigueur du RGPD 111
Le cas des États-Unis 113
B. Les conséquences potentiellement défavorables dues
au croisement des données 116
1. La déduction possible des comportements et habitudes
de vie de l’utilisateur 117
2. Des conséquences potentiellement négatives tirées
des données croisées 120
Conclusion du chapitre 1 125
Chapitre 2 : Un possible bouleversement du secteur
de l’assurance santé privée 127
Section 1 : Le nécessaire respect par les assureurs des droits et libertés des assurés utilisateurs 129
I. La protection juridique des données personnelles et de la vie privée des utilisateurs d’objets connectés de santé 131
A. L’impératif du respect de la vie privée des utilisateurs pris en compte par le droit 133
B. L’émergence du principe contesté de Privacy by Design comme mécanisme préventif de protection de la vie privée de l’utilisateur 138
1. Une méthode destinée à protéger les données issues
de l’utilisation de services numériques 139
a. Une protection contre l’asymétrie d’information
et les mauvaises utilisations par les tiers
des informations des utilisateurs 139
b. Une méthode de prévention ex ante contre les atteintes
à la vie privée 141
Définition et origine de la méthode 141
Intégration juridique de la Privacy by Design 144
2. La Privacy by Using comme complément/alternative
à la Privacy by Design 148
a. Les limites de la méthode de Privacy by Design 148
b. La Privacy by Using, une méthode de régulation jugée
plus adéquate 151
Une méthode fondée sur l’apprentissage et l’adoption d’un comportement éclairé par l’utilisateur 151
La Privacy by Using, conditions de mise en œuvre pratique 153
II. L’enjeu de la qualification juridique des données produites par les objets connectés de santé 155
A. La détermination d’une qualification et d’un régime juridique applicables aux données générées
par les objets connectés en santé 157
1. Les données issues des objets connectés dans le domaine
de la santé, des données personnelles 159
a. Des données qualifiées de données personnelles 159
Une définition évolutive jusqu’à l’adoption du RGPD 159
La définition très extensive issue du RGPD 162
b. Le respect par les tiers et les assureurs exploitant ces données des principes de protection des données personnelles 163
2. Les données de santé, catégorie juridique particulière
de données personnelles avec un cadre juridique spécifique 165
a. Les données de santé, des données à la définition large
et à la sensibilité très élevée 166
b. Une forte sensibilité justifiant un régime juridique
très protecteur 168
B. Les données de bien-être?: vers la qualification de données
de santé ? 174
1. Des données de bien-être proches des données de santé 175
a. Les données «?personnelles?» de bien-être?: la qualification acquise de données personnelles 175
b. Des données potentiellement assimilables à des données
de santé 177
La donnée de bien-être, donnée a` caractère personnel relative a` la sante´ physique ou mentale
d’une personne physique ? 177
La donnée de bien-être, donnée fortement susceptible de révéler l’état de santé d’une personne ? 179
2. La création d’une catégorie juridique ad hoc fondée
sur l’utilisation croisée des données ? 183
Section 2 : L’irruption possible de nouveaux acteurs sur le marché
de l’assurance santé privée issus du monde numérique 187
I. Une concurrence avec les acteurs historiques du monde assurantiel ? 188
A. Des craintes soulevées au sujet de l’activité des GAFA 188
1. Des avis alarmistes 189
2. L’exemple d’Amazon et de Google engagés progressivement dans la proposition de services d’assurance aux États-Unis 191
B. L’investissement massif des GAFAM dans le secteur
de la santé, avantage concurrentiel ? 193
1. Les investissements de Google dans la santé 194
2. Les investissements d’Amazon hors assurance santé 195
3. Les investissements de Facebook en termes de santé 196
4. Les investissements d’Apple dans la santé?: le pionnier
des GAFAM en tant que fabricant d’objets connectés
en santé 197
5. Les investissements de Microsoft dans la santé, le M ajouté de GAFA 198
II. Une potentielle association avec les assureurs santé traditionnels ? 199
A. Une logique de partenariat facilitant l’écoulement des produits en santé de certains géants du numérique 201
1. Le rachat par Google du fabricant d’objets connectés Fitbit opérant dans le domaine de l’assurance santé d’entreprise 201
2. L’exemple de l’association d’Apple avec Aetna, assureur
en santé américain majeur 203
B. Une association permettant une densification de leur relation avec leurs clients 204
Conclusion du chapitre 2 207
Conclusion du titre 1 209
Titre 2 : Objets connectés et offres d’assurance 211
Chapitre 1 : Un enrichissement des offres fondées sur l’hypothèse d’une réduction du risque 213
Section 1 : Le cas des offres de pay as you drive dans le secteur de l’assurance automobile 214
I. Une analyse en temps réel du comportement au volant
de l’assuré 215
A. Un recueil de données personnelles de conduite
à l’apparence anodine 215
B. Un recueil de données personnelles de conduite susceptible de dévoiler des données sensibles 218
II. Une modulation de la prime d’assurance grâce au comportement de l’assuré 220
A. Deux exemples d’offres d’assurance automobile «?comportementale?» 222
1. L’exemple de l’offre YouDrive de l’assureur Axa, pionnier
de l’assurance automobile Pay how you drive en France 222
2. Le cas de l’offre concurrente «?Allianz conduite connectée?» proposée par l’assureur Allianz 223
B. Le développement d’offres similaires en assurance automobile et emprunteur 225
Section 2 : Une possible réduction du risque
en assurance santé privée ? 227
I. Une remise en cause du modèle assurantiel de la mutualisation ? 228
A. La volonté des assureurs de réduire le risque
en discriminant au niveau individuel 228
1. La recherche par les assureurs d’une réduction des risques 228
a. Une réduction des risques justifiée par la recherche
de bénéfices 229
b. Une réduction des risques justifiée par la recherche
de «?bons?» clients 229
c. Une réduction des risques justifiée par la recherche
d’un avantage concurrentiel 230
2. La montée en puissance de l’actuarial fairness, conception individuelle de la classification du risque en santé?: l’exemple américain 230
B. Une sélection des risques individuels, à l’encontre
de la mutualisation de risques incertains 233
II. Une remise en cause de l’existence du contrat d’assurance par la disparition de l’aléa ? 236
A. La nullité du contrat d’assurance en cas d’inexistence de l’aléa 236
1. La nullité du contrat d’assurance pour absence de prestation 237
2. Une nullité non pas absolue mais relative du contrat d’assurance 238
B. Une réduction partielle mais non totale de l’aléa engendrée
par une individualisation poussée du risque 240
Conclusion du chapitre 1 245
Chapitre 2 : Le développement d’offres «?individualisées?» 247
Section 1 : Le recours potentiel à une évaluation du risque individuel 248
I. Une connaissance historiquement imparfaite du risque 249
A. Une évaluation imparfaite d’un risque aléatoire 250
B. Un accès limité de l’assureur aux informations de l’assuré pour l’évaluation du risque 252
1. Une déclaration du risque fondée principalement
sur un simple questionnaire à remplir par l’assuré 252
2. Une déclaration frauduleuse de l’assuré sanctionnée
pour réparer la mauvaise évaluation du risque 256
II. Une connaissance renforcée du risque grâce à l’accès
à de multiples données sur l’individu ? 260
A. Un accroissement des sources d’informations disponibles liées au risque de l’assuré 261
1. Une multiplication des sources de données individuelles
sur l’assuré 261
2. La multiplication des contacts avec le client et le suivi
en temps réel de ses activités liées à l’assurance 265
B. Un risque de discrimination pour les assurés, corollaire d’une plus grande individualisation du risque ? 267
1. Une sélection des risques, élément essentiel de l’activité
de l’assureur 267
2. L’inconvénient majeur d’une sélection trop poussée
des risques?: la discrimination de certains assurés 269
Section 2 : La tarification au comportement, à l’encontre de la solidarité
et de la non-discrimination 271
I. L’individualisation du risque en santé, une remise en question
du modèle d’assurance santé français ? 273
A. Une possible remise en cause du modèle solidaire
de l’assurance santé en général 274
1. Une remise en cause des principes fondamentaux
de la Sécurité sociale (AMO) ? 274
2. Une remise en cause du système de l’assurance santé complémentaire ? 277
B. La pérennité probable de l’interdiction/incitation de non-sélection des risques en assurance santé complémentaire 280
1. Les débats posés par l’interdiction/incitation légale
de non-sélection des risques individuels
en assurance santé complémentaire 281
a. Le contenu de l’interdiction et sa raison d’être 281
b. Les inconvénients de l’interdiction 282
2. Les débats ayant entouré l’introduction en France
par l’assureur Generali d’une assurance santé ressemblant
à l’assurance santé «?comportementale?» 284
a. Une crainte quant à la possibilité pour les assureurs d’accéder aux données de santé des assurés 284
b. La crainte d’un «?glissement de la dimension collective
du droit à la santé vers une dimension individuelle?» 286
c. La crainte d’un risque d’aggravation des inégalités de santé 287
II. L’essor de la médecine dite prédictive, une remise
en question du modèle de l’assurance santé privée ? 290
A. L’interdiction légale de l’assurance prédictive fondée
sur les données génétiques 291
1. L’interdiction récente en France, sauf exceptions légales,
de réalisation de tests génétiques 291
2. L’interdiction légale de l’assurance fondée sur l’utilisation
des tests génétiques 295
B. Une individualisation facilitée par le développement de la médecine dite «?des 4P?» ? 299
1. L’histoire de la médecine dite «?des 4P?» 299
2. La médecine prédictive et ses enjeux 301
Conclusion du chapitre 2 305
Conclusion du titre 2 307
Conclusion de la première partie 309
SECONDE PARTIE
OBJETS CONNECTÉS ET RELATION D’ASSURANCE SANTÉ PRIVÉE
Titre 1 : Les objets connectés, outils d’individualisation
de la relation 317
Chapitre 1 : Les objets connectés, instruments d’une approche préventive du risque individuel 319
Section 1 : La prévention, une nouvelle fonction attribuable aux objets connectés ? 319
I. Une prévention inspirée en assurance santé privée de mesures préventives en santé publique 321
A. Une potentielle logique préventive voire prédictive chez les professionnels de santé 321
B. Les logiques «?sanitaires?» sous-tendant l’assurance à dimension comportementale préventive 324
1. Des offres «?santéistes?» postulant une approche préventive fondée sur le comportement individuel 324
2. Les inconvénients de la mise en place d’une stratégie
de prévention 328
II. Un niveau de développement inégal de la prévention en matière d’AMO et d’AMC 329
A. Une faible dose de prévention de la part de la Sécurité sociale (assurance maladie obligatoire) 330
B. L’émergence de quelques offres axées sur le concept de prévention dans le domaine de l’assurance santé complémentaire 333
Section 2 : L’exemple des wellness programs ou programmes de bien-être aux États-Unis 338
I. Un contrôle du comportement de l’assuré/salarié à des fins préventives 339
A. Une approche préventive par le comportement entretenue par l’octroi de récompenses voire de sanctions financières 340
B. La contestation de l’approche préventive des risques
en santé du fait de questions sociétales 342
II. Un contrôle du comportement préventif possiblement facteur de discrimination 344
A. La réalité du consentement des assurés salariés
à la collecte de données de santé 344
B. Des risques de discrimination envers les assurés/salariés 349
1. Des programmes de bien-être possiblement discriminants 349
2. La protection des données personnelles comme garde-fou ? 352
Conclusion du chapitre 1 357
Chapitre 2 : La sécurité et la fiabilité des objets connectés, conditions d’une individualisation de la relation 359
Section 1 : Un environnement juridique des objets connectés en santé posant question 362
I. Le paradoxe de la liberté de choix du statut juridique
des objets connectés de santé par les fabricants 364
A. L’historique de la notion de dispositif médical 365
B. Les contours de la notion de dispositif médical 368
1. L’exclusion des médicaments et des objets
n’exerçant pas d’action particulière sur les données 368
2. La finalité médicale de l’objet connecté, élément clé
de la définition du dispositif médical 370
II. Des enjeux de fiabilité et de sécurité différents en fonction de la catégorie juridique de l’objet connecté en santé choisie par le fabricant 373
Section 2 : Un régime juridique du dispositif médical contraignant 380
I. Un régime juridique fondé sur des conditions de mise
sur le marché très strictes 380
II. Un objet connecté médical présumé fortement sécurisé et fiable 387
A. Une présomption forte de sécurité des objets connectés médicaux 388
1. Une présomption de haute sécurité de l’objet 388
2. Une sécurisation non infaillible des données 389
B. Une fiabilité élevée 393
Section 3 : La construction d’un cadre juridique spécifique aux objets connectés de bien-être 395
I. Des objets connectés aux données faiblement sécurisées et fiables 396
A. Une sécurité plus faible des données des objets connectés de bien-être 397
1. Une forte vulnérabilité de la sécurité informatique des objets connectés de bien-être 397
a. De nombreuses failles détectées sur les objets connectés
de bien-être 397
b. Un objectif de rentabilité au détriment de la sécurité des objets connectés de bien-être 400
2. La recherche de solutions pour enrayer cette faible sécurisation 401
a. L’adoption de sanctions administratives pour dissuader
le défaut de sécurisation des données 402
b. L’instauration de mesures visant à limiter les atteintes à la sécurité des objets connectés de bien-être (soft law) 404
B. Une fiabilité des données plus faible que les objets connectés médicaux 407
II. Les objets connectés de bien-être?: un cadre juridique minimal à améliorer ? 410
A. Une absence de cadre juridique spécifique mais une soumission de ces objets à des règles juridiques applicables a posteriori 410
B. Une régulation fondée sur une certification des fabricants ? 415
Conclusion du chapitre 2 419
Conclusion du titre 1 421
Titre 2 : Les objets connectés, vecteurs de responsabilisation et d’observance de l’assuré 423
Chapitre 1 : L’émergence d’une responsabilisation en fonction du comportement de l’assuré 427
Section 1 : L’apparition d’une assurance santé prenant davantage
en compte le comportement de l’assuré 429
I. L’interdiction législative française de tarifer les contrats d’assurance santé collectifs en fonction de l’état de santé
des assurés 434
II. Vers une plus grande responsabilisation des assurés en santé en France ? 441
A. Vers une législation française autorisant la modulation de la tarification en fonction de l’état de santé et du comportement ? 441
B. L’intérêt d’une responsabilisation des salariés pour les employeurs 443
1. Une responsabilisation favorisant pour l’employeur
la garantie de la santé et la sécurité au travail de ses salariés ? 444
2. Une responsabilisation permettant une augmentation
de la productivité des salariés ? 447
Section 2 : Vers un contrat de services fondé sur le comportement
de l’assuré accessoire au contrat d’assurance principal ? 450
I. D’un contrat d’assurance à un contrat de services tenant compte du comportement de l’assuré ? 450
A. Exemples de programmes prenant en compte
le comportement de l’assuré en santé 451
1. Présentation du programme Vitality proposé par l’assureur Generali en France 451
2. Présentation du programme Lyfe de CNP Assurances 453
B. Les programmes de bien-être, des contrats de services ? 453
II. Un contrat de services accessoire à un contrat d’assurance principal ? 457
A. Un contrat indexé sur le comportement de l’assuré 457
B. Un contrat accessoire à un contrat d’assurance principal ? 460
1. L’autonomie par rapport au contrat principal, caractéristique du contrat accessoire 460
2. Un régime juridique autonome par rapport à celui régissant le contrat d’assurance principal 462
Conclusion du chapitre 1 465
Chapitre 2 : L’émergence de l'observance comme condition de la prise en charge par l’assureur 467
Section 1 : Des tentatives d’instauration de conditions d’observance
pour la prise en charge des soins des assurés en santé 469
I. L’observance, élément peu présent en matière d’assurance maladie obligatoire 469
A. Un début de conditionnement du remboursement des soins en fonction de l’observance de l’assuré social ? 470
B. Un remboursement par l’Assurance Maladie d’appareils de santé en fonction de l’observance de l’assuré ? 473
II. L’introduction d’une condition d’observance par certains assureurs en santé complémentaire ? 480
A. Un remboursement des soins de santé conditionné à l’adoption d’un comportement considéré comme vertueux analogue à l’assurance prévoyance ? 481
1. Des possibilités en assurance prévoyance d’insérer des clauses d’exclusion de garanties pour comportement non vertueux de l’assuré 481
2. L’insertion possible de clauses liant effort préventif de l’assuré et prise en charge dans les contrats d’assurance santé complémentaire ? 483
B. Un remboursement des objets connectés conditionné à l’adoption d’un comportement vertueux par l’assuré complémentaire 485
1. La fourniture gratuite d’un appareil connecté en santé pour la souscription d’un contrat d’assurance santé complémentaire 485
a. La fourniture gratuite d’un appareil connecté en santé inclus dans des offres proposées à l’étranger, notamment aux États-Unis 485
b. La fourniture gratuite d’un appareil connecté en santé
inclus dans des offres proposées en France 486
2. Le remboursement total ou partiel d’un objet connecté
pour incitation à l’observance des assurés 487
a. Les offres proposées par les assureurs privés américains 487
b. Les offres proposées par les assureurs privés en France 489
Section 2 : La légitimité de l’observance pour la prise en charge en question 492
I. Le risque de pénalisation de l’assuré refusant la divulgation volontaire de ses données 493
A. Un scénario envisageable en France 494
B. Un scénario déjà existant aux États-Unis 497
II. L’observance à dimension préventive, une occultation
de l’existence des autres facteurs de risque en santé 499
A. Les déterminants de santé, facteurs essentiels de l’état de santé d’un assuré 500
1. Les inconvénients de la prise en compte exclusive du facteur individuel comportemental par les assureurs 500
2. De nombreux facteurs de risques en santé
aux interactions complexes 502
B. La délicate prise en compte de l’observance à dimension préventive compte tenu des déterminants de santé exogènes à la volonté de l’assuré 506
Conclusion du chapitre 2 515
Conclusion du titre 2 517
Conclusion de la seconde partie 519
Conclusion générale 521
Bibliographie 531
Index 573
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Presses universitaires d'Aix-Marseille |
Auteur(s) | Margaux Redon-Magloire |
Collection | Droit des assurances |
Parution | 08/01/2023 |
Nb. de pages | 592 |
Format | 15.5 x 24.3 |
Poids | 932g |
EAN13 | 9782731412956 |
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