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Bouddha - Tome 1 le rêve de lumière
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Bouddha - Tome 1 le rêve de lumière

Bouddha - Tome 1 le rêve de lumière

Patricia Chendi

240 pages, parution le 18/01/2001

Résumé

Entre l'histoire et la légende, les aventures du prince Siddhàrta depuis sa captivité dorée dans son palais jusqu'à son Illumination.

À travers une succession d'aventures à la fois sensuelles et cruelles, Patricia Chendi retrace la vie de Bouddha dans l'Inde fabuleuse du VIe siècle avant J.-C. "Le Rêve de lumière" raconte comment Siddhàrta choisit la voie de l'esprit et, de découvertes en renoncements, quitte pour toujours son existence princière. Selon la volonté de son père qui tient à le protéger du mal et de la souffrance, le prince Siddhàrta vit retiré du monde. Mais il n'est pas heureux dans la prison dorée qu'est le palais de Kalipavastu. Rêveur, il se sait destiné; il est en proie à l'essentiel questionnement "Qui suis-je? Que signifie mon nom:"Celui qui a atteint son but'?"Quand le vieux brahmane Asita lui apprend qu'il aura à choisir entre la voie du cœur qui fera de lui un grand roi, et celle de l'esprit, qui le réincarnera dans le Bouddha, Siddhàrta reconnaît dans la sagesse sa destinée. Son message délivrera les hommes.Pendant ce temps, dans la sombre cité des Serpents, le roi Dronodona, prêtre de Mara, le dieu du Mal, échafaude des plans pour empêcher la réalisation de la prophétie car son règne maléfique est menacé par l'accomplissement de Siddhàrta. Il dépêche donc son fils Devadatta auprès de son jeune rival afin de le surveiller. Mais Narayani, la plus belle et la plus experte des concubines du palais, s'enfuit pour retrouver le beau prince. Un songe lui a révélé que Siddhàrta l'attendait, pour le libérer de sa servitude.Tandis qu'elle tente de le rejoindre à travers une Inde en proie à la misère, à la peste et à la guerre, le jeune prince comprend douloureusement qu'il ne connaît rien de la vie et des hommes. Il renonce alors à quitter la demeure royale et s'abandonne aux plaisirs voluptueux du jeu et de l'amour. Égaré, assoiffé, il parvient pourtant à soulever le voile de l'illusion et découvre, derrière la beauté et la jeunesse, la vieillesse, le dépérissement et la mort. La vie est souffrance. Là est la vérité à laquelle il doit se consacrer. Voilà pourquoi, époux heureux de la douce Yasodhara qui lui donne un fils, le plus beau parmi les hommes, prince aimé et père comblé, Siddhàrta quitte définitivement son palais doré..."Bouddha", une grande fresque romanesque pour 2001 en trois tomes :"Le Rêve de lumière","L'Arbre des Quatre Vérités"(à paraître le 15 mars) et"Le Sourire du sage" (à paraître le 17 mai).

Sommaire

Lorsqu'il vit Siddhârta et Chanda pénétrer dans sa demeure, le vieil homme, couché sur un petit lit, chercha à se lever en s'appuyant sur son bâton pour saluer le prince, mais son corps se mit à trembler, son dos voûté ne le soutenait plus, et il tomba par terre. – À tes yeux, qui est cet homme, Chanda?– C'est un bien vieil homme, prince. Son corps ploie sous le poids des ans. C'est peut-être pour cela qu'il t'afflige et t'effraie.– Tu dis vrai, devant cet homme je vois le monde avec ses yeux, je regrette la jeunesse, et j'ai la nostalgie de la vie. Nous tous, les hommes, désirons la jeunesse éternelle, nous voulons quelque chose que nous ne pourrons jamais avoir, et cela provoque une douleur incessante en nous.– Mais pourquoi n'ai-je pas l'impression de ressentir aussi cette douleur que tu éprouves en regardant ce vieillard?– Parce que ta peur t'aveugle et t'éloigne de la vérité, tu te défends comme tous le font. Siddhârta entra dans une seconde maison. Une natte était étendue dans une chambre dépouillée. Une femme aux bras et aux jambes gonflés y était étendue. Son front était perlé de sueur, ses yeux écarquillés et sa bouche spasmodique ne parvenait pas à retenir ses cris de douleur.– Qu'est-ce donc encore que cette terrible souffrance ? Vois-tu ce que je vois, Chanda?– C'est la maladie qui fait souffrir cette femme.– De tous les hommes, quel est celui que la maladie n'atteint pas? Personne n'échappe à la maladie, pas plus qu'à la vieillesse: nous la craignons et cherchons à l'ignorer tant qu'elle ne nous frappe pas ou qu'elle ne fait pas souffrir un de nos proches. – Siddhârta, je commence à avoir peur. Pourquoi les hommes souffrent-ils tant? Ces malheurs ne seraient-ils pas la punition que les dieux envoient à ceux qui se rendent responsables de leur mauvais karma? N'est-il donc pas juste que ceux qui commettent de mauvaises actions en souffrent?– Qu'il s'agisse ou pas d'une punition ne me concerne pas, car cela n'ajoute ni ne retire rien à la vérité: la douleur existe, et elle existe pour tout le monde, pour l'homme bon et pour celui qui ne l'est pas.Le silence était descendu sur les rues de Kapilavastu. Les portes des maisons s'ouvrirent. Plus personne ne voulait cacher les malades, les vieux et les personnes handicapées des yeux du prince. Ce fut ainsi que la douleur suprême de la mort se révéla aux yeux de Siddhârta.Le long des rives du fleuve Rohini, dont il goûtait la sérénité et où il aimait se promener, le prince vit un groupe de gens qui pleuraient en suivant un homme qui balançait un encensoir à bout de bras. Deux fossoyeurs portaient sur leurs épaules quatre larges cannes de bambou nouées ensemble. Ils avaient déchiré leurs vêtements en signe de deuil. Un corps sans vie, immobile et raide, et dont les poignets et les chevilles avaient été attachés aux cannes, y était étendu. Le mort fut couvert de poudre rouge et hissé sur le bûcher dressé au bord des eaux vertes du fleuve. Du bois fut entassé autour de ses pieds et l'on y mit le feu. Des craquements se firent entendre, les flammes se mirent à dévorer la chair du défunt et une odeur de peau et de graisses brûlées envahit l'air. Les os du cadavre éclatèrent, puis des cendres blanches et grises commencèrent à pleuvoir, tout ce qu'il restait du fils, du frère, du mari, d'un homme qui avait autrefois aimé la vie, en avait souffert et avait perdu courage.Siddhârta médita sur la mort, sur cette douleur qui était également le lot de tous les hommes. Il s'adressa à Chanda pour la dernière fois:– Voilà ce qu'il en sera de chacun de nous, que nous renaissions au ciel ou sur terre. Chaque renaissance est immanquablement suivie d'une mort. Tant que nous resterons prisonniers de la roue du samsara, pris dans le cercle des vies que gouverne Mâra, voilà ce qu'il en sera de nous.– Siddhârta, pourquoi la souffrance dont tu parles et ces mots que tu prononces, et qui semblent surgir du néant, me donnent des raisons d'espérer, au lieu de me plonger dans l'angoisse? – Parce qu'en cet instant précis j'ai engagé ma marche, celle qui conduira à la libération. Je me sens plus fort à présent. La direction que je cherchais à prendre m'apparaît clairement. Je suis maintenant comme un médecin qui déclare que l'existence est une maladie : ce n'est qu'en se l'imaginant ainsi qu'il pourra en chercher la cause, découvrir la façon de la guérir et enfin en proposer la guérison. L'existence de la douleur est la première des vérités que je révélerai le long de mon chemin.


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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Robert Laffont
Auteur(s) Patricia Chendi
Parution 18/01/2001
Nb. de pages 240
Format 15.5 x 24
Couverture Broché
Poids 368g
EAN13 9782221092088

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