Et si les africains peaufinaient et concrétisaient leur projet commun

Un pays doit posséder plusieurs qualités, mais il doit avant tout avoir la foi et la confiance en soi. Car ce ne sont pas les sceptiques qui bâtissent les sociétés, mais ce sont les idéalistes. Seules les sociétés qui croient en elles-mêmes peuvent faire face aux défis qui leur sont lancés. L'Afrique ne doit donc pas se laisser prendre à l'illusion qu'elle a le choix entre deux politiques : « faire face à ses responsabilités à l'étranger » ou « répondre et satisfaire aux besoins de ses populations ». Donc, l'Afrique doit mener toutes ces tâches à la fois, de front ou n'en accomplira aucune. Toutefois, au moins, doit-elle savoir que chercher à assurer aux Africains une part équitable des richesses de l'Afrique est une tâche difficile ; obtenir le respect de l'égalité et de la dignité humaine sur l'ensemble du continent africain est une tâche longue et ardue. Tandis que les Africains poursuivent ces objectifs, ils peuvent être assurés que les autres nations du monde (d'autres continents) partagent leur espérance et la foi en l'avenir pour que les relations avec ces nations soient fondées sur le respect mutuel, la confiance mutuelle et l'égalité entre amis. Forte et ragaillardie de tous ces postulats, l'Afrique connaîtra une véritable percée sur la base de la justice, la compréhension mutuelle entre les différents peuples, l'égalité et la paix, vers le progrès social. Ceci implique aussi la notion de confiance entre dirigeants et dirigés, pour que les chefs africains s'entourent d'hommes intègres, fidèles, honnêtes et loyaux. C'est-à-dire ceux qui rendront la tâche facile au chef, en l'aidant sincèrement dans l'accomplissement de ses projets (sa vision).