Résumé
RÉSUMÉ :
Dans "Jolie Sosie", Sarah Bernhardt nous plonge dans un récit fascinant qui explore les méandres de l'identité et du double. Ce roman, méconnu mais captivant, révèle la maîtrise narrative de l'une des figures les plus emblématiques du théâtre français. L'histoire se déroule dans le Paris de la Belle Époque, un cadre vibrant et riche en contrastes. Le protagoniste, une jeune femme à la beauté envoûtante, découvre qu'elle a une sosie parfaite. Cette découverte bouleverse sa vie, l'entraînant dans une quête d'identité où elle doit naviguer entre apparences trompeuses et vérités cachées. Bernhardt, avec son talent inégalé pour le drame et l'émotion, tisse une intrigue complexe où les thèmes de l'amour, de la jalousie et de la quête de soi sont habilement explorés. À travers une prose élégante et poétique, l'auteure nous invite à réfléchir sur la nature de l'individualité et la perception que nous avons de nous-mêmes. Ce roman, tout en étant un témoignage de l'époque, résonne avec des questions intemporelles sur l'essence de l'être humain et le désir de se comprendre. "Jolie Sosie" est une oeuvre qui, par sa profondeur et sa sensibilité, mérite d'être redécouverte par les lecteurs d'aujourd'hui.
L'AUTEUR :
Sarah Bernhardt, née en 1844 à Paris, est mondialement reconnue comme l'une des plus grandes actrices de théâtre de son temps. Surnommée "La Divine", elle a marqué l'histoire des arts dramatiques par son charisme et son talent exceptionnel. Bernhardt a débuté sa carrière au Théâtre Français avant de se produire sur les scènes les plus prestigieuses du monde entier, de Londres à New York. Outre son immense succès sur scène, elle a également été une pionnière dans le domaine du cinéma muet. En parallèle de sa carrière théâtrale, Bernhardt s'est lancée dans l'écriture, explorant divers genres littéraires, dont le roman. Bien que moins connue pour ses oeuvres écrites, elle a su imprimer sa sensibilité artistique dans ses textes. "Jolie Sosie" est un exemple de son talent littéraire, où elle mêle ses expériences personnelles et sa compréhension profonde de l'âme humaine. Bernhardt a également été une figure influente dans le monde de l'art, inspirant de nombreux artistes de son époque. Elle est décédée en 1923, laissant derrière elle un héritage artistique inestimable.
L'auteur - Sarah Bernhardt
Née à Paris le 22 octobre 1844, Henriette Rosine Bernard, dite Sarah Bernhadt, est rapidement placée chez une nourrice avant de recevoir une éducation chrétienne au couvent. De retour à Paris à l'âge de seize ans, elle suit des cours au Conservatoire et commence sa carrière d'actrice par des prestations peu remarquées à la Comédie française, puis au théâtre du Gymnase. Elle est déjà cependant une femme libre à la beauté saluée par de très nombreux admirateurs et met au monde en 1864 un fils né de père inconnu. Son premier triomphe arrive cinq ans plus tard, en 1869, lorsqu'elle joue dans Le Passant de François Coppée, au théâtre de l'Odéon. Dès lors, la gloire et le succès accompagneront l'actrice à la « voix d'or ». Elle entre en 1872 à la Comédie française qu'elle quitte après un procès retentissant et monte alors sa propre compagnie théâtrale. Les tournées triomphales se succèdent dans le monde entier, en France, aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Australie... En 1893, Sarah Bernhadt prend la direction du théâtre de la Renaissance, puis rachète le théâtre des Nations auquel elle donne son nom et qu'elle dirigera jusqu'à sa mort. Travestie en homme, elle y joue Hamlet de Shakespeare, Lorenzaccio de Musset. Elle crée L'Aiglon de Rostand, un personnage de vingt et un ans, alors qu'elle-même est âgée de cinquante-cinq ans. Au début du XXe siècle, elle se produit également au cinéma. Héroïne de plusieurs films, elle joue notamment dans La Dame aux Camélias d'André Calmette en 1911. En 1915, l'amputation d'une jambe ne réussit pas à lui faire quitter la scène qu'elle arpentera jusqu'à sa mort, à Paris le 26 mars 1923, à l'âge de quatre-vingt-neuf ans. Chevalier de la Légion d'honneur, dernier amour de Victor Hugo, modèle de nombreux peintres et photographes dont Nadar, Gustave Doré et Alphonse Mucha, muse des plus grands écrivains et artistes de son temps, d'Oscar Wilde à Marcel Proust, de Montesquieu à Cocteau qui inventa pour elle l'expression « monstre sacré », Sarah Bernhardt demeure une figure exceptionnelle de l'histoire française. Le peuple ne s'y trompa pas et près de cinquante mille Parisiens suivirent ses funérailles.
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