La femme de saint augustin

Armel Job - Collection Théâtre

94 pages

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A paraître

Résumé

Une pièce de petites dimensions, très modeste, murs blancs, une fenêtre étroite donnant sur un ciel bleu. Une porte en bois fermée. Une table, des tabourets. Sur scène dès l'ouverture, Leila, une femme d'une trentaine d'années. Elle porte une robe longue très simple, genre robe d'été actuelle, bras nus, sandales aux pieds, coiffure en chignon à la romaine. Autour du cou, un foulard. Elle est occupée à lire une lettre et montre sa satisfaction par des petits gestes. Après un moment, elle semble s'apercevoir de la présence des spectateurs. Elle commence à parler en enroulant la lettre pour la replacer dans un étui cylindrique. C'est une femme de l'Afrique du Nord à laquelle on peut conférer un léger accent maghrébin. Leila (au public) Â Excusez-moi, j'étais ailleurs... Cette lettre, si je m'attendaisÂ ! C'est mon mariÂ ! Il l'a écrite de Carthage, il venait tout juste de débarquer d'un bateauÂ en provenance de Rome : une cargaison d'amphores du Latium. Le capitaine a bien voulu le prendre, avec notre filsÂ ! Il m'annonce son retour ici, à Thagaste.Â « Dans cinq ou six jours, le temps de faire la route », dit-il. Si j'en juge par la date d'envoi, ça pourrait bien être aujourd'hui. Comment il s'est débrouillé pour utiliser la poste impériale réservée aux courriers diplomatiques, je n'en sais rien. Ses relations. Ah, ses relationsÂ ! N'empêche, il aurait pu réfléchir que du courrier officiel pour Thagaste, autant dire pour Farfouillis-les-Oies, ça ne part pas tous les joursÂ !

L'auteur - Armel Job

Armel Job est licencié agrégé en philologie classique. Il a enseigné la littérature grecque pendant une vingtaine d’années. Il est aussi l’auteur de nombreux romans. Au théâtre, il est l’auteur du Concile de Jérusalem (Lectures par le Magasin d’écriture théâtrale de Jean-Claude Idée) et de La mort pour marraine (De Boeck, 2016).