La laine rouge

Dans le département du Tarn, les monts de Lacaune ne connurent l'occupation qu'à partir de l'invasion de la zone libre en novembre 1942. Les habitants de cette région, préféraient ignorer les rigueurs de la guerre, jusqu'au jour où la violence pénétra jusque dans les lieux les plus reculés.
Cet ouvrage, qui n'a aucune prétention historique, veut renvoyer le lecteur dans ces années de la fin de la Seconde Guerre mondiale et lui faire partager les soucis de l'époque. L'alimentation, le sort des prisonniers, la délation, l'enrôlement de jeunes pour le service du travail obligatoire (S.T.O.), tout cela était au nombre des préoccupations de chaque jour. Les populations de cette région montagneuse, étaient essentiellement rurales et fortement attachées à la religion et aux liens familiaux.
Bien que l'action se situe dans des lieux bien précis, toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait purement fortuite. Cependant, une rafle de juifs a bien eu lieu à Lacaune le 20 février 1943 et la ville de Castres fut libérée le 21 août 1944 par la reddition de la garnison allemande, sous la pression des maquis. Le code de la « laine rouge » a servi à une opératrice du central téléphonique de Castres, pour renseigner le maquis de Lacaune. Pendant quelques mois, fin 1943 début 1944, un maquis s'est installé au lieu-dit « Lamaresque », près de Lacaune.
Le lecteur de ce roman suivra Alain, le jeune mécanicien qui organise un maquis et Arlette son amie, qui s'engage avec lui. Il rencontrera aussi Alphonse le conducteur de locomotive, Roc le chef de la résistance et N'Havaï, le canaque de Nouvelle Calédonie, que les hasards de la vie ont projeté dans cette aventure et qui fait rêver ses compagnons en leur racontant son pays. Il découvrira aussi, Honorine la courageuse grand-mère, Edmond, le gendarme et Juliette son amie, qui sont aussi fortement engagés dans la résistance... Bien d'autres personnages attachants interviennent aussi au cours de cette aventure.
Robert Lamarque est né à Lacaune (Tarn) le 5 octobre 1939.
Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'ordre du Mérite, Titulaire des palmes académiques et du mérite agricole. Après différentes fonctions d'abord en qualité de technicien des télécommunications des PTT, il devient en 1968 Attaché d'administration centrale au ministère de l'industrie avant d'intégrer l'Ecole Nationale d'Administration (E N A, promotion Thomas More 1969/ 1971).
Conseiller au tribunal administratif de Clermont Ferrand il devient Chargé de Mission auprès du préfet de la région Auvergne et sous-préfet d'Issoire. En 1981 il renonce à la carrière préfectorale et rejoint le tribunal administratif de Martinique. Il sera ensuite appelé à être vice-président des tribunaux administratifs de Fort de France, Basse Terre en Guadeloupe, Cayenne et saint Pierre et Miquelon ensuite il présidera le tribunal administratif de Limoges et enfin ceux de Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna.