La perte de l'eldorado

V.s. Naipaul

Parution le 07/11/1996

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Résumé

Anecdotes et analyse historique rigoureuse se mélangent pour former un récit précis et vivant, parfois indéniablement romanesque, des aventures des premiers explorateurs.

Trinidad, île des Caraïbes occupée par les Espagnols en 1552 et conquise par les Anglais en 1797, a-t-elle jamais existé par elle-même? Elle fut avant tout la porte ouverte vers l'Eldorado, terre mythique couverte disait-on, de mines d'or, que l'Espagnol Antonio de Berrio et l'Anglais Sir Walter Raleigh tentèrent d'atteindre dans des expéditions hasardeuses où ne comptaient ni les vies sacrifiées, ni les années passées, ni l'argent dilapidé.
C'est donc l'Histoire que l'on trouve au coeur de cet ouvrage remarquable. Les personnages historiques - complexes à la fois par leurs rêves, leurs ambitions, leur réalité souvent brutale, leurs fantasmes cupides et cruels - sont recréés ici par un des plus grands écrivains de notre temps. Rien n'est simple, rien n'est facile dans ce monde que V.S. Naipaul réinvente pour nous, sauf la narration elle-même : limpide et claire, elle est menée de la main d'un maître conteur qui offre ici sa vision unique d'une société esclavagiste.