La quatrième bataille d'uccello

Ucello s'échappe de l'Esperanza, hôpital psychiatrique madrilène, dans l'idée de renouer avec la vraie vie. Journaliste se rêvant critique d'art, il gagne Saint-Sébastien, élue capitale européenne de la culture. La ville accueille alors des évènement d'art contemporain, mais aussi le Championnat du Monde de Cocktails. Malgré lui, il devient le complice de la grande performeuse Juta Lindenbeerg, assiste la plantureuse tenancière d'une pension, cornaque un groupe de touristes japonaises, pénètre le cercle fermé du championnat, et finit par faire la Une des journaux... De soubresauts en cavalcades, notre loufoque individu s'invite toujours là où personne ne l'attend - pas même le lecteur.

Humour et fantaisie sont les maîtres-mots de ce roman, qui questionne ce qui fonde la valeur de l'art. Linus, le héros extravagant du Cousin de Bruegel, aurait-il quitté les Flandres de La Renaissance pour débouler, sous le nom d'Ucello, dans la trépidante cité basque, Embarquez pour une course folle, à la suite d'un personnage rocambolesque et attachant.

Un roman énergique et loufoque façon Monty Python qui questionne l'art contemporain et le rôle des médias
* fantaisie, humour façon Monty Python, absurde, rocambolesque : rien que pour son humour à la Mendoza, un roman « feel good » énergisant.
* réflexion sur l'art : qu'est-ce qui fait la valeur de l'art ? Au XXIe siècle : tourisme de masse, culture de l'événementiel, poids et responsabilité des médias comme nouvelle instance critique, emballement des médias
instantanés (le numérique)...
* 2e volet d'une trilogie romanesque : Après le Cousin de Bruegel (2015), qui a rencontré un certain succès, c'est le 2e volet d'une trilogie sur l'art signée Éric Le Bot. Le 3e, intitulé Le singe de Bacon, paraîtra début
2019. On retrouve dans ce livre ce qui a fait le succès du Cousin : le ton, l'énergie, et le pétillant narrateur et personnage principal, transporté dans un univers contemporain et glamour :St Sébastien en 2018.