Le presqu'homme

M. Murlich , un naturaliste, vient rendre visite à sa cousine Alix à Paris. Il est accompagné d'un singe de Bornéo dont il a étudié les moeurs. Il a appris le langage pongo parlé par ces singes et il s'est rendu compte que non seulement ce singe parle, mais qu'il manifeste une intelligence supérieure à celle des autres anthropoïdes connus. Il présente son élève au cours d'une conférence au Museum... L'auteur cite un certains Hetking, qui vers 2055 aurait introduit une loi célèbre complétant la théorie de l'évolution de Darwin. Il parle aussi d'une EuropeUnie et d'une révolution des années 2077. On en déduit que l'histoire se déroule à la fin de notre XXIème siècle, au plus tôt. Le lecteur attentif relèvera certains anachronismes: port de la redingote, comme au XIXème siècle, encrier sur les tablettes de la Chambre Législative, etc. L'écrivain Marcel Roland (18791955) s'est rendu célèbre par ses ouvrages naturalistes publiés au Mercure de France. Il fut tout d'abord romancier et conteur pour les journaux. Il reste aujourd'hui surtout connu des amateurs d'anticipation ancienne pour ses diverses contributions dans ce domaine, dont il s'était fait une spécialité, au début de sa carrière littéraire. Marcel Roland, pseudonyme de Joseph Christian Marcel Roland, né le 26 août 1879 à Sète (Hérault) et mort le 11 octobre 1955 à Cremps(Lot), est un écrivain français, célèbre par ses ouvrages de vulgarisation scientifique publiés au Mercure de France. Il est aussi connu des amateurs d'anticipation ancienne pour sa série de romans des Temps futurs, dont le troisième tome, La Conquête d'Anthar, obtient le prix Excelsior en 1913. Il complète ce cycle en 1909, en publiant une série de « Contes inédits des Temps Futurs » regroupés pour la première fois en 2020, dans l'anthologie Microscopes et Télescopes suivi de Contes inédits des Temps futurs (Flatland). Il collabore à de nombreux périodiques : « Il tient, entre autres, les rubriques « Le Carnet à souches » dans La Critique indépendante, « La Science et les Hommes » dans La Liberté, « Les Bois, les champs et les jardins » dans Candide et « La Nature » dans Mercure de France ». En 1923, il reçoit le prix Maurice-Renard pour l'ensemble de son oeuvre.