Résumé
François Poncetto (1877-1950)
"Je ne puis pas dire que Siclamor m'ait encouragé à écrire le récit. Siclamor prétend que toute histoire écrite est un thème d'erreurs et le plus souvent volontaires. C'est une opinion de chartiste. Moi, qui ne suis que médecin, j'imagine que cette confusion calmera l'épouvante qui me reprend par accès, au crépuscule ; le papier est un bon rempart contre les mauvais génies.
C'est au crépuscule aussi que cette épouvante a commencé. J'ai tort de dire « épouvante ». Au début, ce fut une petite surprise, puis une petite inquiétude, puis une grande inquiétude. Après commença à germer un fruit amer... déjà la crainte... ensuite l'angoisse... enfin l'épouvante. Et maintenant, maintenant, je ne sais... peut-être un regret. Qui sait ? L'esprit de l'homme, quand il a été hanté par certains rêves, plie sous l'ennui. Il y a des vues, soudain ouvertes, soudain refermées sur les mystères qui laissent une sorte de nostalgie...
Donc, nous étions là, chez moi, mon vieil ami Jean Rorqual de Siclamor, André Vandoise et moi, attentifs à boire du porto et à échanger des paradoxes en attendant l'heure bénie du dîner. Quand je dis mon vieil ami en parlant de Siclamor, il faut préciser : il a dix ans de moins que moi, soit trente-quatre ans. Vandoise aussi. Mais je les ai soignés tous les deux quand ils furent évacués des Éparges, en chair à pâté. Cela laisse des souvenirs. Ils se montrent reconnaissants de mes bons soins, encore qu'insolents depuis qu'ils ont retrouvé leur bonne santé. Et moi, dès que j'ai du loisir, je les aime avec un attendrissement de poule qui a couvé des canards. Siclamor est chartiste, je l'ai dit. Il a cent mille francs de rente, ou plus, et c'est un drôle de type. Il faudra que je reparle de lui. Vandoise est peintre. Sa peinture étonne les contemporains, dont moi. Mais c'est le meilleur garçon du monde. Il est riche, lui aussi, Dieu merci. Il n'y a que moi qui ai de la peine à boucler mon budget. Tant pis.
Mais là n'est pas l'affaire."
Bernard, médecin parisien, passe la soirée avec ses deux meilleurs amis : Siclamor et Vandoise. Le téléphone sonne... C'est le docteur Harbajan, comme un frère pour Bernard, qui lui demande de venir le plus vite possible à Ardentes, avec Siclamor. Arrivés à destination, ils apprennent qu'Arbajan a disparu...
Caractéristiques techniques
NUMERIQUE | |
Éditeur(s) | La Gibecière À Mots |
Auteur(s) | François Poncetton |
Parution | 16/05/2025 |
Contenu |
ePub + PDF + Mobi/Kindle |
EAN13 |
9782384425020 |
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