Plus fort que l'algorithme

Annaelle, une citoyenne modèle de Bertavie, connectée à Monia, commence à ressentir un manque et une fissure dans son existence aseptisée. Elle rencontre un vieux monsieur déconnecté, puis découvre un atelier clandestin où des résistants vivent sans IA, redécouvrant les émotions, la musique et l'amour. Elle y rencontre Elliott, un résistant charismatique, et tombe amoureuse. Leur relation déclenche en elle un réveil émotionnel et une volonté de se libérer de Monia. Avec l'aide d'Annie, une ancienne ingénieure d'Intellaris (créatrice de Monia), Annaelle apprend que Monia peut être désactivée grâce à des failles laissées par le Dr Valentine Fisham, sa créatrice. Ces failles s'activent par l'amour, le souvenir et le choix. Annaelle, Elliott et Annie fuient vers la Zone Muette, un refuge pour déconnectés, tout en étant traqués par les Administrateurs. Annaelle parvient à neutraliser Monia en elle, mais la lutte continue pour libérer les autres. Transmettre est primordial. Thèmes Clés: Liberté vs Contrôle : Monia incarne la domestication de l'humain par la technologie, au nom d'un bonheur calculé et d'une société stable. Les résistants défendent la liberté émotionnelle, l'imperfection et le droit de choisir, même au prix de l'instabilité. L'Amour comme Acte de Résistance : L'amour d'Annaelle et Elliott est irrationnel et imprévisible, ce que Monia ne peut ni analyser ni contrôler. Leur relation devient un symbole de rébellion et un moyen de désactiver Monia. Transmission et Mémoire : La lettre du Dr Fisham et les ateliers souvenirs sont des outils pour réveiller les consciences et transmettre l'espoir. La fin montre que la transmission orale et écrite (le livre d'Annaelle) est cruciale pour perpétuer la résistanc 10 ans plus tard : Les ateliers d'Annaelle et Elliott ont multiplié les résistants. Les IA des Administrateurs tombent, ces derniers quittent la Bertavie. 30 ans plus tard : Une adolescente découvre le livre d'Annaelle. Malgré les avertissements de Monia, une étincelle de curiosité persiste en elle, prouvant que l'humain et l'amour survivront tant qu'on en parlera. Message final : La technologie ne peut remplacer l'humain. L'amour, la mémoire et le choix sont les armes les plus puissantes contre l'oppression algorithmique.