Résumé
« Je suis né à Paris et j'ai mangé du rat ».
Pourquoi grand-père Lucien disait-il cela ? Comment se fait-il
que sa maman soit Alsacienne ? Pourquoi et comment
Auguste, son père a-t-il fait si souvent le voyage de Paris ?
Pourquoi y avait-il deux vieux fusils, des chassepots, dans le
hangar, derrière la maison de Sart ? Pourquoi ? Pourquoi ?...
C'est en cherchant la réponse à ces énigmes que l'auteur
a reconstitué l'épopée d'une famille ardennaise, au cours
des dernières années du dix-neuvième siècle. Un roman ?
Non, pas tant que cela, mais certainement un retour dans
l'Ardenne d'autrefois.
En Ardenne, au temps des chassepots.
Selon le commissaire d'arrondissement de l'époque, un
trafic d'armes de 40 000 fusils « chassepot » aurait eu
lieu à Bouillon en décembre 1870, après la capitulation
de Napoléon III et la déroute de l'armée française. C'est
dans une Ardenne troublée qu'Auguste Pirot entraîne son
épouse Charlotte, midinette alsacienne... et parisienne,
avec leurs deux garçons, pour tenter l'aventure d'une
nouvelle vie, entre semailles et moissons, écurie, étable
et basse-cour. Mais la campagne ardennaise n'offre pas
que des charmes...
En « aller simple » de Paris à Luchy.
C'est dans une Ardenne troublée qu'Auguste Pirot, en 1971,
entraîne son épouse Charlotte, midinette alsacienne...
et parisienne, avec leurs deux garçons, pour tenter l'aventure
d'une nouvelle vie, entre semailles et moissons, écurie,
étable et basse-cour. Pour quelles raisons, et dans quel
but un tel voyage ? Quitter Paris pour un village perdu
au milieu de la forêt de Luchy, est-ce un bonheur ou un
défi ? C'est, ici, un récit qui prend des allures de roman
dans lequel la réalité chevauche avec la fiction et fait
renaître l'Ardenne d'autrefois.