Toute une vie de poemes (la vie, l'amour, la mort)

Gérard Basili est né au milieu du siècle dernier. Il n'était pas vraiment destiné à l'écriture car sa famille le voyait plutôt dans le milieu médical, ce qui sera puisqu'il fit des études de masseur-kinésithérapeute, métier qu'il exerce toujours aujourd'hui. Néanmoins, il continue à faire ce qu'il aime le plus, écrire. Quelle importance de n'être pas reconnu, le plaisir d'écrire va au-delà de la reconnaissance ! Depuis l'âge de quinze ans, il écrit des poèmes, il écrit des chansons, qu'il chante lui-même, non pour la notoriété, mais uniquement pour montrer ce que peut faire un homme qui n'a pas de connaissances, ni de moyens, et qui est, il le pense, bien aussi crédible que des gens plus influents. Comme il le dit lui-même : « J'ai un problème pour avancer et me faire une place dans ce microcosme, car je n'en suis pas, et on sait que c'est dur d'y entrer si on n'en est pas issu. Mais ma pensée et mes écrits resteront, et peut-être, qu'un jour, quand ces barrières auront sauté, quand les gens biens auront compris que la pensée universelle n'est pas l'apanage d'un petit groupe d'individus, de quelques « mandarins », ou de pseudos intellectuels, les Hommes pourront avancer, les Hommes ou ceux qui leur succèderont, car notre civilisation en est à sa fin, c'est évident. » Dans les textes que vous allez peut-être lire, il y a la volonté de dire les choses telles qu'elles sont, de ne pas tricher, et, que ce soit dans la vie, dans l'amour, ou dans la mort, de rester humain, même s'il voudrait être plus, vivre plus. Tout le monde pense : « CARPE DIEM ». Mais qui peut vraiment le réaliser !
Notre civilisation se meurt, et c'est tant mieux ! Que peut-il se passer ?
Le poète le dit : « Tout ce qui est ne peut plus être, tout ce qui fut n'est plus. Nous sommes dans l'ère du non-être, et c'est ce qui nous détruira ! ». Si vous lisez ces poèmes, vous comprendrez.
« Toute chose est, nous sommes, mais nous ne sommes que peu de choses. ».......