
Vive l'algérie francaise !
Thierry Rolando, Robert Menard
Résumé
Collection "Coups de colère"
Des petits pamphlets d'une trentaine de pages qui permettront d'entendre des paroles différentes, d'aller à contre-courant, de prendre l'opinion commune à rebrousse-poil. Pour défendre des opinions qui sont le plus souvent vilipendées par ceux qui règnent en maître dans nos médias et parmi nos élites. Pour alimenter de vrais débats, quitte à déranger, à bousculer, à exaspérer. Parce que les Français ne croient plus à la langue de bois.
L'antisémitisme peut-il être de gauche ?
La question est, bien sûr, tout à fait scandaleuse. Taboue. Elle ne peut, ne doit pas être posée. Car la gauche et surtout l'extrême gauche sont pour l'éternité estampillées antifascistes et antiracistes. Un certificat de virginité indiscutable. D'autant plus indiscutable que les droits d'auteur, inaliénables, de l'exercice antisémite appartiennent, pour l'éternité, à Hitler, Pétain, Le Pen, à leurs descendants et à leurs émules. Des monstres que les gauches n'aiment pas. Aiment-elles pour autant les Juifs ?
Il y a quelques semaines, Manuels Valls, ministre de l'Intérieur et de gauche, a dit tout haut ce qu'on n'osait que murmurer tout bas : "Un nouvel antisémitisme se fait jour à l'extrême gauche comme à l'extrême droite." Une évidence pour qui entend les bruits haineux montant des marécages où la gauche de la gauche aime faire trempette. Tout un attirail langagier a été mis au service de cette passion antijuive : on hait les sionistes, mais pas les Juifs. On veut la disparition de l'entité sioniste : mais pas celle d'Israël. On manifeste pour la Palestine avec des groupes venus de banlieue qui crient en arabe "mort aux Juifs !" : mais comme on ne parle pas arabe... On déteste les banques, toutes les banques : mais c'est avec une délectation particulière qu'on citera Goldman Sachs.
Le gauchiste, on le voit, ne peut dans ce périlleux domaine que s'avancer masqué. Sinon il est perdu, il se noie. Et adieu ses bouées de sauvetage qui portent les noms maudits d'Hitler, de Pétain et de Le Pen. C'est pourquoi il ne peut être antisémite. D'ailleurs dès qu'il est interpellé sur cette question, il brandit un laissez-passer l'autorisant à baver un peu sur les Juifs. Sur ce précieux sésame figure le mot "antifasciste". Le gauchiste donc n'est pas antisémite. Pas plus en tout cas que ce baron hongrois à qui on reprochait un jour sa détestation des Juifs. Il eut alors cette réplique indignée : "Moi, antisémite ? Jamais ! Un antisémite est quelqu'un qui hait les Juifs plus que de raison..." L'extrême gauche française est comme ce baron. Raisonnable.
Caractéristiques techniques
Éditeur(s) | Mordicus |
Auteur(s) | Thierry Rolando, Robert Menard |
Parution | |
EAN13 |
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