Vive la crise et surtout après, surtout s'il y a un après

« La crise, je prends le dictionnaire, car à force de l'utiliser à toutes les sauces, on peut arriver à ne plus savoir quelle est la vraie définition d'un mot. Donc pour crise, mon dictionnaire marque accident qui atteint une personne en bonne santé apparente, ou aggravation brusque d'un état chronique puis on parle aussi d'une crise économique, politique, etc., enfin tout ce que l'on connaît. Et ces premiers mots m'ont bien plu. Accident qui atteint une personne en bonne santé apparente, ou aggravation brusque d'un état chronique. Cela reflète parfaitement l'état du monde actuel. » Nous ne traversons pas une simple crise : nous assistons à la fin d'un système où le chacun pour soi prime. Notre vie a besoin de rêves, de fantaisie, de poésie, de défis. Notre démocratie est malade ; la crise qui la touche, un symptôme. Machiavel, le premier, utilisait la métaphore du corps humain pour évoquer la notion de république : un corps malade, disait-il, est un corps vivant. En un mot, la douleur fait partie de la vie et seule la mort peut nous en affranchir. Et si cette crise que nous traversons s'avérait être en réalité une bénédiction ? Car le monde est vaste et les possibilités infinies, tout est question de perspective. Et c'est bien cela que ce Vincent Mateu souhaite partager avec : la chance de changer nos structures de pensée, et de fonctionnement au niveau social et planétaire. Seul moyen d'accéder à ce petit bout de paradis dont nous nous languissons depuis si longtemps... Il nous met donc en garde contre les structures planétaires qui nous divisent en pays, en cultures, en centres d'intérêts et conditionnent nos êtres. Il souhaite voir disparaître ces structures pour laisser place à un gouvernement mondial dont le seul but sera le bien de tous et l'harmonie entre les peuples. Vaste programme qu'il nous expose avec humilité, conscient de n'être qu'une force de proposition parmi d'autres. À nous de faire notre choix...