Résumé
Beau, charmeur, courageux, grand galant, fastueux et joueur, le maréchal de Bassompierre (1579-1646) apparaît comme le type accompli du gentilhomme de son temps.
Il défraya la chronique pendant quarante ans. Il était beau, intelligent, charmeur, courageux, galant, fastueux et joueur. Ce Lorrain qui, à vingt ans, choisit d'être français, représente le type accompli du gentilhomme de son temps. Pour Tallemant des Réaux, le nom de Bassompierre était synonyme d'"élégance" et de "perfection". Dans ses mémoires, la petite et la grande histoire se mêlent avec leurs intrigues et leurs rebondissements, qui servent de toile de fond au portrait haut en couleurs d'un personnage dont Jean Castarède retrace la vie bouillonnante, jalonnée de rendez-vous manqués avec l'histoire. Tout jeune homme, il sut plaire à Henri IV, puis à son épouse Marie de Médicis. Compagnon du roi, il fut affecté au service de Gabrielle d'Estrées, qui mourut quasiment dans ses bras. Mêlé de très près aux aventures rocambolesques qui marquèrent la liaison du Vert Galant avec Henriette de Balzac d'Entragues, il faillit ensuite faire le "mariage du siècle" avec Charlotte de Montmorency, mais il eut la malchance d'être le rival du roi, qui le lui interdit, se réservant la dame à lui-même et au prince de Condé. Louis XIII lui confiera des ambassades extraordinaires en Espagne, en Suisse et en Angleterre, et le nommera maréchal de France (1622). Au siège de La Rochelle, Bassompierre disposera de sa propre armée, distincte de celle du roi. A la mort du duc de Luynes, connétable et favori de Louis XIII, il était en bonne place pour lui succéder et devenir ainsi Principal ministre. Pourquoi le roi lui préféra-t-il Richelieu, après avoir hésité trois ans ? Telle est aussi l'énigme de cette vie. Malgré son souci de plaire, il fut sans doute desservi par sa légèreté, son tempérament de joueur, sa liaison avec Louise Marguerite de Lorraine, princesse de Conti, dont il eut un fils, et surtout par sa fidélité à Marie de Médicis. Dès lors, l'existence de Bassompierre sera une suite de malentendus, de querelles ou de rivalités avec le Cardinal. Soupçonné à tort d'avoir comploté, il est arrêté en février 1631, après avoir eu le temps, selon lui, de brûler six mille lettres d'amour compromettantes. Il restera douze ans enfermé à la Bastille, où il écrira le journal de sa vie. Il fut libéré par Louis XIII à la mort de Richelieu, mais la chance était passée...
Jean Castarède, ancien élève de l'ENA, contrôleur d'Etat honoraire, après une carrière dans l'administration comme directeur au ministère de la Culture et de la Communication, a occupé plusieurs fonctions, dont celle de vice-président du Mécénat culturel. Il a écrit plusieurs ouvrages sur l'Europe et l'histoire de la Renaissance, notamment "La Triple vie de la reine Margot", "Gabrielle d'Estrées ou la passion du roi", "Histoire de la Guyenne et de la Gascogne".
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Perrin |
Auteur(s) | Jean Castarede |
Parution | 06/06/2002 |
Nb. de pages | 239 |
Format | 14 x 22.6 |
Couverture | Broché |
Poids | 309g |
EAN13 | 9782262015541 |
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