Résumé
C'était une jolie maison raconte la chute d'un monde que l'on croyait solide.
Dans une maison familiale, une femme vit entourée de son mari, de leurs enfants, de leurs chevaux, et d'une impression de bonheur tranquille. Enseignante investie, elle mène de front la vie de famille et la vie professionnelle, jusqu'au jour où la façade se fissure.
Ce livre retrace la lente désintégration d'un couple, les tensions au sein d'une société de transport qu'ils ont reprise, les trahisons qui s'enchaînent, et la violence psychologique qui s'immisce dans l'intime comme dans le travail.
L'héroïne découvre que l'on peut être détruite de l'intérieur, discréditée, salie, exclue de ce qu'on a construit. Qu'on peut perdre sa maison, ses affaires, ses repères - sans faire de bruit.
Au cœur du récit, il y a aussi les enfants. Ceux qu'il faut protéger, défendre, aimer malgré tout. Une bataille judiciaire s'engage, froide, destructrice, face à un père qui les utilise comme des armes. Et une autre lutte, souterraine, s'installe : pour préserver la dignité, pour continuer à exister, pour se reconstruire.
Porté par une écriture à la fois sensible et directe, C'était une jolie maison est un récit de rupture, de résistance et de renaissance. On y parle aussi d'adoption, de maternité, d'identité, de musique.
D'amour qu'on perd. De solitude qu'on choisit. Et de liberté qu'on regagne, un morceau après l'autre.