Résumé
Tout ou presque est là : un mot, un pluriel. Un titre. Et pourtant. Posées là, ces nouvelles sont comme autant d'éclairages crus et rasants sur soi, sur l'autre. Affleurent alors ces creux, ces bosses, ces failles, ces aspérités, ces parts d'ombres ou lumineuses qui cisèlent les existences. Y deviner des bleus, au corps, à l'âme, que l'infortune inflige à nos vécus. Il y est question d'endroits, événements, de voir ou d'oublier, de rester ou partir, de femmes et d'hommes aussi, ensemble ou désunis, d'enfance et de temps qu'on ne rattrape guère.Pour eux qui les ont écrites, ces nouvelles sont un chemin parcouru ensemble avant d'être un recueil. Très vite, écrire à deux est devenu une évidence, un impératif délectable. Ensuite, il a fallu que ces deux écritures, différentes, s'apprivoisent, se parlent, se charment, et trouvent leurs voix (voies) singulières, pour s'accorder enfin et correspondre aussi.Ces histoires, à quelques exceptions près, vont de pair : elles se croisent, partageant un lieu, un thème, un événement. Elles correspondent, à leur façon. Certaines ont été écrites à quatre mains. Au lecteur de suivre le périple de ces histoires, dans l'ordre ou le plus joli des désordres...Ecchymoses. est un « OLDI » : un Objet Littéraire Désiré Intensément pas ses auteurs, et pour vous, lecteur, un Objet Littéraire Difficilement Identifiable. Aussi. Quant au point posé là, intriguant, dans ce titre, les deux conteurs aiment à croire qu'il est pour eux un point de départ.