Résumé
Retour sur l'affaire, qui depuis deux siècles, divise la France. Mais ni plaidoyer idéologique, ni relation historique, ce livre consiste dans une véritable instruction juridique selon les critères mêmes de la justice internationale. La réparation d'un trou béant dans notre mémoire.
Pourquoi c'est un génocide.
Pourquoi il n'est pas reconnu.
Pourquoi et comment il devrait l'être.
Mars 1793 : la Vendée se soulève pour défendre ses "bons prêtres" et se bat pour le retour d'un roi qui protégerait cette religion que le nouveau régime persécute. Au cours de la guerre qui suivra, 21 à 23 % de la population de la région (170 000 personnes environ, surtout femmes, enfants et vieillards) périra.
Utilisant la méthode du droit pénal international telle qu'elle s'est développée dans l'analyse des génocides commis en ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Cambodge, sans négliger l'expérience du tribunal de Nuremberg, Jacques Villemain démontre que ces massacres entrent parfaitement dans la définition de ce "crime des crimes".
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on tant de mal en France à regarder ces faits en face ? Pourquoi serait-il bon de mettre derrière nous cette tragédie en reconnaissant enfin la nature de ces crimes, et comment le faire dans des conditions qui honorent notre attachement aux droits de l'homme et notre unité nationale ?
Une enquête sans précédent.
L'auteur - Jacques Villemain
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Sommaire
Introduction. 16
 Première partie : Bien comprendre la question du " génocide vendéen ". 19
 Chapitre I - " Qu'est-ce qu'un génocide ?. 20
 La genèse du concept de génocide : de raphaël lemkin à la convention de l'onu de 1948. 20
 La vocation et les premiers pas de Rapahël Lemkin. 20
 Évolution de la pensée de R. Lemkin. 21
 La mise au point du concept de génocide. 22
 Le relatif échec de la définition de R.Lemkin. 25
 La résolution 96(1) (1946) de l'Assemblée Générale des Nations Unies ordonnant l'élaboration d'une convention sur le crime de génocide. 26
 La Convention des Nations Unies sur le génocide (1948). 27
 La distinction entre " extermination " et " génocide ". 28
 Les incriminations au titre du crime de génocide. 29
 Comment le texte de 1948 doit-il etre compris ?. 30
 Du texte à la réalité. 30
 Les acquis de la jurisprudence internationale. 30
 COMMENT JUGE-T-ON LES CRIMES DE GENOCIDE ?. 33
 Démonstration de l'imputabilité. 34
 Un standard de preuve exigeant. 37
 Chapitre II – Est-il anachronique de qualifier de " génocide " des faits qui sont produits en 1793-94 ?. 38
 Qu'est-ce que l'anachronisme en histoire ? La question de l'anachronisme des concepts. 38
 La traite esclavagiste du XVème au XVIIIème siècle : un " crime contre l'humanité " ?. 40
 " Système de dépopulation ", " populicide " : le concept de " génocide " n'est pas anachronique. 44
 La communauté internationale affirme que le concept de génocide est pertinent (donc non-anachronique) à toutes les époques. 45
 Le génocide comme crime " du droit des gens ". 46
 Le génocide est un crime " que le monde civilisé condamne ". 47
 Le génocide a été commis " à toutes les périodes de l'histoire ". 48
 Chapitre III -L'ANALYSE JURIDIQUE EST-ELLE PERTINENTE POUR ECLAIRER LA QUESTION DU " GENOCIDE VENDEEN " ?. 50
 " UN DEBAT ETRANGER A L'HISTOIRE " ?. 50
 LES LOIS REVOLUTIONNAIRES (19 MARS, 1ER AOUT ET 1ER OCTOBRE) NE SERAIENT PAS PERTINENTES POUR DECRIRE LA POLITIQUE SUIVIE EN VENDEE. 52
 Les lois anti-vendéennes n'exprimeraient que le " calcul cynique " d'une " guerre politique " et ne prouveraient aucune intention idéologique génocidaire. 52
 Les lois révolutionnaires furent véritablement des normes exprimant de véritables intentions politiques. 54
 Le droit lui-même serait en quelque sorte illégitime pour rendre compte de la nature criminelle des violences révolutionnaires. 57
 Le droit relatif au génocide serait " hésitant " voire " simpliste ". 58
 " On ne peut pas juger les morts ". 62
 Distinction entre la qualification juridique des faits et le jugement des personnes. 64
 Un négationnisme global ?. 65
 DE LA RESPONSABILITE DES INTELLECTUELS. 67
 LES HISTORIENS de la revolution francaise NE SONT PAS LES MIEUX PLACES POUR PARLER DE la question du genocide vendeen. 69
 Il faut d'abord garder la tête froide. 69
 Le génocide n'est pas une question d'histoire mais de morale – son lien avec la question du totalitarisme 70
 Chapitre IV - Petite historiographie de la question du " génocide vendéen ". 73
 De 1794 au bicentenaire (1989) : la franchise naive ou le langage de l' " extermination ". 74
 Le langage des témoins et acteurs de la guerre de Vendée (1793-1800). 74
 Les autorités : Comité de salut public, Représentants en Mission. 77
 Le cas particulier de Gracchus Babeuf. 78
 " Détruire " et " Destruction " comme synonyme d' "extermination" : qu'est-il question de détruire ? 79
 " Dépeupler ", " Dépopuler " et " Dépopulation ", " populicide "....et " répopulation ". 81
 Autres termes utilisés par les acteurs et témoins pour désigner l'extermination : " purger ", " saigner ", " anéantir " etc. 82
 Les mots des historiens " bleus " jusqu'a l'apparition de la problématique du " genocide ". 83
 De Michelet à Auchswitz. 83
 Après Auchswitz. 87
 Les mots des historiens " blancs " jusqu'à l'apparition de la problematique du " genocide vendéen ". 88
 Avant Auchswitz : le " martyre ". 88
 Après Auchswitz : une première comparaison avec les crimes nazis. 89
 Apparition de la problématique du " génocide ". 89
 LES MOTS DES HISTORIENS APRES L'ARTICULATION DE LA THESE DU " GENOCIDE ". 90
 " Détruire " et " destruction " : un déplacement sémantique qui n'a rien d'innocent. 90
 MM. Patrick Gueniffey et Alain Gérard disent la chose sans prononcer le mot. 92
 Approches étrangères – " Genocide studies " - droit et sciences sociales. 93
 Deuxième partie : Pourquoi la qualification de " génocide " à propos de la guerre de Vendée en 1793-1794 est certaine. 96
 Chapitre V – L'arrière-plan mental du " génocide vendéen " de 1793-94. 97
 LES " VENDEENS " ONT-ILS ETE VISES EN TANT QUE " GROUPE RACIAL? ". 97
 Le cadre culturel ou arrière-plan mental des génocidaires de 1793-94 : la pensée " raciste " ou " racialiste " au XVIIIème siècle. 97
 Le terme de " race " est abondamment utilisé tant par les naturalistes que par les philosophes du XVIIIème siècle. 99
 Le discours " raciste " du XVIIIème siècle est aggravé par la prégnance de la philosophie matérialiste, mécaniste et sensualiste dans la pensée des " Lumières ". 103
 Le cas particulier de Rousseau (et de Robespierre). 106
 La distinction entre " l'homme " et le " citoyen " et la nullification du premier au profit du second. 107
 Les Vendéens vus comme une " race " particulière par les autorités révolutionnaires. 111
 Le "fanatisme " invétéré des Vendéens comme caractéristique raciale. 114
 Le " sol vendéen " comme source de la " race vendéenne ". 115
 La " prétendue race " vendéenne : apports récents de la jurisprudence pénale internationale au concept de génocide d'un " groupe racial " à propos d'un génocide commis par les Khmers Rouges (2018). 120
 Le cas particulier des " enfants de la Vendée " et ce qu'il révèle. 123
 Pourquoi cette " racialisation " ou ce " racisme anti-vendéen " ?. 124
 LES " VENDEENS " ONT-ILS ETE VISES EN TANT QUE " GROUPE ETHNIQUE ? ". 126
 SYNTHESE DE LA PENSEE GENOCIDAIRE EN 1793-1794 : LES VENDEENS SONT UNE POPULATION " PARRICIDE ET COUPABLE " (BARERE) ET DONC A DETRUIRE EN TOTALITE ; 128
 Chapitre VI – La guerre de Vendée est une " guerre religieuse " avant d'être une " guerre politique ". 131
 " RELIGION " AU SENS POLITIQUE : " RELIGIONS SECULIERES " OU " THEOLOGIES POLITIQUES " ; 132
 RELIGION AU SENS JURIDIQUE : QU'EST-CE QU'UN " GROUPE RELIGIEUX " ?. 136
 LA REPUBLIQUE COMME " RELIGION SECULIERE "OU " THEOLOGIE POLITIQUE ". 137
 La place sociale de la religion dans le débat d'idées avant 1789. 138
 La " religion civile " de Rousseau. 138
 LA QUERELLE THEOLOGICO-POLITIQUE DE 1793-1794. 141
 La genèse de la querelle (1790-1792). 141
 LES DEBUTS DE LA GUERRE DE VENDEE SOULIGNENT SA NATURE ESSENTIELLEMENT RELIGIEUSE. 145
 LA GUERRE DE VENDEE SE DEROULE SUR FOND DE RECHERCHE D'UN FONDEMENT RELIGIEUX POUR LE NOUVEAU REGIME. 146
 La guerre de Vendée rend nécessaire un culte de substitution. 146
 Le culte de l'Etre suprême. 147
 Un culte utilitariste et peu convaincant. 150
 Echec de Robespierre, nouvelle tentative sous le Directoire. 150
 L'impossibilité du " culte civique " et ses conséquences. 151
 LA CONCLUSION DU DRAME VENDEEN CONFIRME SA NATURE ESSENTIELLEMENT RELIGIEUSE. 152
 POURQUOI LE CARACTERE PRIMORDIALEMENT RELIGIEUX DU SOULEVEMENT VENDEEN A-T-IL ETE ET RESTE-T-IL EN PARTIE SOUS-ESTIME ?. 154
 Aveuglements idéologiques. 154
 La Vendée, de plus en plus inexplicable. 155
 La Vendée, explicable par le " catholicisme vendéen ". 161
 Chapitre VII – L'Entreprise Criminelle Commune " du génocide vendéen (1) L'élément intentionnel 164
 Deux Vendées, une Entreprise Criminelle Commune. 164
 Les deux Vendées de 1793-94. 164
 L'Entreprise Criminelle Commune. 164
 L'objet du " projet criminel " (ECC) DE 1793-1794. 165
 Apport de la " jurisprudence cambodgienne ". 165
 Enoncé du " projet criminel ". 166
 LA DUREE DU PROJET CRIMINEL : QUELLE PERIODE DE LA GUERRE DE VENDEE DOIT-ON CONSIDERER COMME AYANT ETE CELLE DU GENOCIDE ?. 168
 Le génocide " certain " encadré par " deux zones grises ". 168
 Première " zone grise " : du 1er août 1793 au 18 janvier 1794. 168
 Le génocide certain " au-delà de tout doute raisonnable " : 19 janvier- 18 mai 1794. 173
 Deuxième zone grise : du 19 mai au 2 décembre 1794. 175
 L'ABOUTISSEMENT DU PROJET CRIMINEL : LA " DESTRUCTION TOTALE OU PARTIELLE " DU " GROUPE VENDEEN " 177
 Destruction " substantielle " sur le plan quantitatif. 177
 Destruction " substantielle " sur le plan qualitatif. 178
 Destruction des Vendéens " comme tels ". 179
 Chapitre VIII – L'Entreprise Criminelle Commune " du génocide vendéen (2) L'élément matériel 181
 quel est le périmetre du collectif criminel a l'origine du genocide en vendee ?. 181
 Les aspects institutionnels de l'ECC génocidaire de 1793-94. 181
 Au sommet de la chaîne de commandement : le Comité de salut public. 181
 Au milieu de la chaîne de commandement : les Représentants en Mission. 182
 Au bout de la chaîne de commandement : les militaires. 184
 Le cas particulier des membres de la Convention. 187
 Autres cercles criminels ?. 188
 L'ADHESION DES MEMBRES DU COLLECTIF CRIMINEL AU PROJET CRIMINEL. 189
 Chapitre IX – L'exécution du génocide. 191
 LE OU LES GROUPES VISES. 192
 Il n'existe pas, dans la France de 1793-1794 de possibilité de neutralité entre Révolution et Contre-Révolution. 192
 Application de ce manichéisme à la Vendée. 194
 TURREAU ELABORE SON PLAN (decembre 1793/janvier 1794). 196
 Le plan original de Turreau. 196
 Un arrêté essentiel mais bien mal compris. 202
 C'est bien toute la population vendéenne qui est visée. 207
 " LE FER " ; " LE FEU/LA FAMINE ", " LA DEPORTATION " – ANALYSE JURIDIQUE DU MODUS OPERANDI GENOCIDAIRE. 210
 " Le fer ". 211
 La déportation. 213
 Analyse juridique et conclusions. 214
 QUAND LES GENOCIDAIRES DISENT AVOIR REUSSI LEUR GENOCIDE .....ET AVOUENT AINSI LEUR CRIME. 217
 Quand on croit le génocide complet possible.... 217
 Quand on croit le génocide presque totalement réalisé..... 219
 LA SORTIE DE LA POLITIQUE GENOCIDAIRE. 222
 Juin 1794 : l'" amnistie " et la politique d'extermination. 224
 Juillet-août 1794 ou le temps des hésitations : extermination limitée mais déportation générale ?. 227
 Une redéfinition de la politique en Vendée s'impose. 231
 Le ressort de la Terreur, et donc du génocide, est cassé. 232
 Les " patriotes vendéens " reprennent la main par la voix de leurs députés. 233
 Vers une politique de compromis : l'amnistie inconditionnelle du 2 décembre 1794. 236
 Troisième partie : Pourquoi le génocide vendéen ne fait pas l'objet d'une reconnaissance officielle. 239
 Chapitre X " Ce serait insulter la République que de reconnaître le génocide vendéen ". 240
 Quelques notions sur l'historiographie française de la Révolution et sur l'enjeu politique qu'elle représente. 240
 1891 : L'" affaire Thermidor ". 241
 La théorie du " bloc " révolutionnaire. 242
 " CA LA REPUBLIQUE ?(...) MAIS C'EST LE CONTRAIRE ! ". 243
 La République de 1792-94 : une " démocratie totalitaire " (B. de Jouvenel; J. Talmon). 243
 2018 : Notre République et la leur.... 247
 Qu'est ce qui s'est terminé en 1794 ?. 249
 A LA FIN, QUI INSULTE LA REPUBLIQUE ?. 250
 Chapitre XI - LES VENDEENS ETAIENT DES " REBELLES ", DES " BRIGANDS ", DES " HORS-LA-LOI ". 252
 LES VENDEENS COMME " REBELLES ". 252
 Légitimité historique, légitimité juridique. 252
 De la légitimité du régime de 1792-94 du point de vue historique/juridique. 255
 La légitimité du gouvernement de 1792-1794 au regard de ses propres critères axiologiques. 256
 Les élections dont sortit la Convention : un anti-modèle de démocratie. 257
 La Convention " illégitime à la puissance deux " (G. Ferrero). 263
 Un régime vraiment légitime ne s'effondre pas comme un château de cartes. 267
 LES VENDEENS COMME " BRIGANDS ". 268
 Qu'est-ce qu'un " brigand " dans la tradition juridique ?. 268
 Application de la notion de " brigand " au droit du XVIIIème siècle. Conséquences pour la Vendée. 272
 Un détournement de la notion de " brigand " par le gouvernement révolutionnaire français ?. 274
 A la fin, qui sont les véritables " brigands " ?. 278
 LES VENDEENS COMME " HORS-LA-LOI ". 279
 Qu'est-ce qu'un " hors-la-loi " ?. 279
 La loi du 19 mars 1793. 280
 Avril 1793 : la Vendée tout entière devient hors-la-loi 284
 Les " hors-la-loi " de 1793-1797. 285
 Les lois des 19 et 27 mars 1793, lois de droit substantiel et non lois de procédure. 285
 La notion de hors-la-loi : un permis de tuer, y compris en masse. 288
 Avant le 9 thermidor. 288
 Après le 9 thermidor. 290
 Répression " hors de la loi ", question intentionnelle et totalitarisme en 1793-94. 295
 " REBELLES ", " BRIGANDS " " HORS-LA-LOI " : QUE NOUS APPREND L'USAGE DE CES TROIS MOTS ?. 299
 Chapitre XII " Les Vendéens aussi ont commis des violences et des crimes ". 301
 EXPOSE DE L'ARGUMENT. 301
 Analyse de l'argument : son intérêt, ses limites. 302
 QUELLES VIOLENCES PEUVENT-ELLES ETRE IMPUTEES AUX VENDEENS ?. 304
 MASSACRES DE POPULATIONS CIVILES PAR LES VENDEENS : L'AFFAIRE DE MACHECOUL. 305
 Un fait mal connu et délibérément déformé. 305
 Le détail des faits raconte une tout autre histoire. 306
 La " légende noire " et ce que révèle le traitement de l'affaire de Machecoul. 307
 Attitude générale des Vendéens envers les populations " patriotes ". 311
 QUID DES ATROCITES IMPUTEES AUX VENDEENS LORS DE LEURS OPERATIONS CONTRE LES ARMEES REPUBLICAINES ? DISCUSSION SUR LE PRINCIPE. 313
 Les deux types d'allégations produites contre les Vendéens. 313
 Le droit des représailles au XVIIIème siècle : une application du strict principe de réciprocité. 314
 Le principe de réciprocité et sa mitigation à l'époque des guerres de Vendée. 317
 L'humanisation des pratiques militaires durant le XVIIIème siècle et la régression civilisationnelle de la période 1792-1815. 317
 Rappel sur l'état du droit de la guerre à la fin du XVIIIème siècle s'agissant des blessés et des prisonniers. 321
 La législation de la Convention fonde, en principe, d'un droit exclusif de représailles illimitées au profit des Vendéens. 323
 QUID DES ATROCITES IMPUTEES AUX VENDEENS LORS DE LEURS OPERATIONS CONTRE LES ARMEES REPUBLICAINES ? EXAMEN " EN PRATIQUE ". 324
 Le traitement des prisonniers vendéens par les " Bleus ". 324
 Le traitement des blessés dans les hôpitaux. 329
 RECOURS TARDIF ET LIMITE DES VENDEENS AU DROIT DES REPRESAILLES. 331
 Le comportement majoritaire : refus du recours au représailles. 331
 Retour sur la " grâce de Bonchamps ". 333
 Le comportement minoritaire : Marigny, Stofflet et Charette. 336
 Le concept " républicain " des " représailles " : un détournement de vocabulaire. 338
 Autres occurrences de massacres de prisonniers par les Vendéens. 343
 Le recours tardif et limité par les Vendéens au droit des représailles. 344
 CE QU'A LA FIN IL FAUT VRAIMENT REPROCHER AUX CHEFS VENDEENS EN MATIERE DE RECOURS A LA VIOLENCE 348
 Ethique de conviction, éthique de responsabilité. 349
 Chapitre XIII - La tradition robespierriste, politique et universitaire, en France. 353
 Qu'est-ce que le robespierrisme ?. 353
 Y a-t-il un " robespierrisme de Robespierre " ?. 354
 Le manichéisme robespierriste, attitude sectaire et proto-totalitaire. 362
 Le robespierrisme aujourd'hui : un " fantasme " ou une " tarte à la crème ". 363
 Centralité historique du robespierrisme politique. 365
 La réalité ultime du robespierrisme : le populisme. 366
 LES TROIS PHASES DU ROBESPIERRISME UNIVERSITAIRE. 367
 Le robespierrisme jacobin. 367
 Le robespierrisme jacobino-marxiste. 368
 Pourquoi sont-ils robespierristes ?. 368
 La faillite intellectuelle du robespierrisme jacobino-marxiste et la naissance du néo-robespierrisme. 373
 Le néo-robespierrisme. 374
 " Robespierre n'y est pour rien " (1) ou le portrait de l'Incorruptible en médiocre. 376
 La Terreur n'a jamais existé (c'est une invention des thermidoriens). 378
 La Terreur et le Génocide. 389
 LA FORCE INSTITUTIONNELLE DU NEO-ROBESPIERRISME. 392
 Chapitre XIV – Petit manuel de négationnisme du génocide vendéen par l'exemple. 396
 PREMIERE METHODE : TORDRE LE SENS DES MOTS. 396
 Quand " exterminer " ne veut pas dire " exterminer ". 396
 Tordre le sens du mot " génocide ". 399
 Tordre le sens du mot " race ". 402
 DEUXIEME METHODE : DU BON USAGE DES STATISTIQUES. 404
 Statistiques manifestement fausses. 404
 Statistiques ne reposant sur aucune source. 404
 TROISIEME METHODE : DU BON USAGE DES COMPARAISONS et du relativisme. 407
 La comparaison avec la dévastation du Palatinat. 407
 La comparaison avec la répression en Irlande en 1798. 408
 La comparaison avec la guerre des Cévennes. 408
 La comparaison comme méthode de relativisation. 414
 QUATRIEME METHODE : DU RECOURS A L'HISTOIRE CONCEPTUELLE. 415
 CINQUIEME METHODE : DU BON USAGE DE L'UNICITE de la SHOAH.. 419
 SIXIEME METHODE : FAITS PRESENTES INCOMPLETEMENT, " CONTEXTUALISES " (OU CARREMENT FAUX) 423
 Présentation fausse à force d'être incomplète. 423
 Du bon usage de la " contextualisation ". 424
 Combinaison des deux méthodes. 427
 Allégation de faits matériellement inexacts ou présentés de manière tellement partielle qu'elle en devient fausse. 428
 SEPTIEME METHODE : EVITER LE DEBAT. 436
 Robespierrisme, négationnisme du génocide vendéen et " bullshit ". 437
 Chapitre XV – Y a-t-il de bonnes raisons de nier la qualification de " génocide " s'agissant de la politique menée en Vendée en 1793-1794 ?. 443
 A l'origine : le " négationnisme de convenance " louis-philippard. 443
 Les réticences actuelles à l'égard de la thèse du génocide vendéen. 444
 L'argument du " réalisme " ou du " pragmatisme ". 444
 La " prudence politique " de M. Brégeon. 445
 La réticence méthodologique de M. Alain Gérard. 447
 Le " défaut d'intérêt" de M. Pierre Marambaud. 448
 des " RAISONS ACCEPTABLES " ne sont pas pour autant de " BONNES RAISONS ". 450
 " Il ne suffit pas de dire ce qu'on voit, il faut d'abord voir ce qu'on voit " Péguy. 451
 Stérilité du " pragmatisme " et du " réalisme ". 451
 Stérilité de la " prudence politique ". 452
 Stérilité de la " prudence méthodologique ". 452
 La vérité est un bloc. 454
 SORTIR DES FAUX-SEMBLANTS ET ALLER AU FOND DE LA QUESTION.. 455
 Quatrième partie : Pourquoi et comment le génocide vendéen devrait être reconnu. 457
 Chapitre XVI – Tirer les leçons du Bicentenaire. 458
 1989 : UN NOUVEAU CONTEXTE. 458
 " LA REVOLUTION MALADE DE LA VENDEE ". 462
 Une certaine schizophrénie de la gauche comme de la droite en France. 464
 LE " BLOC " INAVOUABLE ET INAVOUE. 469
 Chapitre XVII – Prendre au sérieux les droits de l'homme et d'abord la liberté de conscience. 472
 La Révolution, mère des droits de l'homme ?. 472
 La " Religion française ". 472
 De Clovis à Clemenceau. 472
 Le " legs néfaste ". 473
 La guerre de Vendée, l'Eglise et la République. 474
 La laïcité petite-fille de la Révolution ?. 474
 La " laïcité de combat " ou antireligieuse. 476
 La " catho-laïcité ". 477
 La " laïcité ", religion du " bocage français " ?. 478
 La guerre de Vendée, l'Islam et la France. 480
 " Vendée, Islam, même combat " ? (ou même problème ?). 480
 Laïcité et " vivre-ensemble ". 482
 A la fin tout se paie, sans aucun bénéfice. 483
 Renoncer au fantasme de la souveraineté absolue. 485
 La liberté de conscience est la base de toutes les autres. 488
 Chapitre XVIII –Réconcilier les mémoires. 490
 Un " roman national " avec des cadavres dans le placard. 490
 La mémoire catholique et la France. 492
 On est parti du mauvais pied en 1790. 492
 L'incompréhension fondamentale : Mgr Lustiger et François Furet. 493
 Le louvoiement mitterrandien : une occasion manquée de réconcilier les mémoires. 495
 " De l'anathème à l'abstention ". 495
 Un " exil intérieur " du catholicisme français ?. 497
 La mémoire vendeenne et la France : une question en suspens. 498
 Chapitre XIX– Comment reconnaître le génocide commis en Vendée en 1793-1794 ?. 500
 L'EXPERIENCE DE LA RECONCILIATION DES MEMOIRES DANS L'EXPERIENCE RECENTE DES SOCIETES DECHIREES PAR LA VIOLENCE. 500
 Une difficulté parfois insurmontable. 500
 La " justice transitionnelle ". 501
 QUID DES DEMARCHES DE " PARDON " ET DE " REPENTANCE " ?. 503
 En quoi consiste le traumatisme cause par la guerre de vendee ?. 503
 Répudier le terrorisme politique dont le drame vendéen n'est que l'exemple le plus extrême. 504
 Comment la France a, en pratique, dépassé le robespierrisme. 504
 Il serait temps de sortir d'une certaine " mythologie républicaine " délétère. 508
 QUE FAIRE ?. 509
 Le problème de principe : vérité historique et vérité juridique – la mauvaise manière de poser le problème 509
 Bien poser le problème du jugement en matière d'histoire. 511
 C'est avant tout le crime qu'il faut condamner, et on peut le distinguer de ses auteurs. 512
 LES TENTATIVES ANTERIEURES ET LEURS INSUFFISANCES. 512
 Tentative d'abrogation des décrets du 1er août et 1er octobre 1793. 513
 Tentative de reconnaissance légale du génocide vendéen. 514
 LE BON VECTEUR DE LA RECONNAISSANCE DU GENOCIDE VENDEEN : UNE " RESOLUTION " (constitution, art. 34-1). 517
 La réforme constitutionnelle de 2008 et la reconnaissance du génocide vendéen. 517
 Ce que pourrait être une " résolution relative à la reconnaissance des crimes commis en Vendée en 1793-94 ". 518
 Conclusion : encore un effort !. 520
Caractéristiques techniques
| PAPIER | NUMERIQUE | |
| Éditeur(s) | Cerf | |
| Auteur(s) | Jacques Villemain | |
| Parution | 03/09/2020 | 03/09/2020 | 
| Nb. de pages | 677 | - | 
| Format | 15,5 x 23.9 | - | 
| Couverture | Broché | - | 
| Poids | 1030g | - | 
| Contenu | - | 
                                                                                            ePub | 
                                                                                                                                            
| EAN13 | 9782204138727 | 
                                                                                    9782204138734 | 
                                                                                                                            
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