Histoire du rail en Bourgogne

Pour la première fois, la Bourgogne ferroviaire fait l'objet d'un livre abordant l'ensemble des aspects historiques, géographiques, économiques et industriels liés à la création et au développement de son réseau régional. C'est en Bourgogne qu'a été ouverte la troisième ligne ferroviaire de France dès 1835. Elle reliait les puits d'extraction de la houille d'Epinac au canal de Bourgogne. Des situations comparables se développèrent à Decize et dans le bassin du Creusot - Montchanin - Montceau-les-Mines. Elles furent à l'origine de la ligne transversale Nevers-Dijon. Ces artères industrielles furent éclipsées par "la ligne impériale" reliant les trois plus grandes villes de France : Paris, Lyon et Marseille. Cet axe vital pour l'économie de la nation passait par Dijon qui puisa dans le chemin de fer la vitalité qui lui permet d'être aujourd'hui une capitale régionale de premier ordre. Le troisième axe remontait la vallée de la Loire avec la ligne du Bourbonnais qui, partant de Paris, rejoignait Clermont-Ferrand et Lyon. Après avoir atteint son apogée en 1931, le réseau bourguignon régressa avec la fermeture des lignes les moins rentables. La construction de la ligne à grande vitesse Paris-Lyon apporta une nouvelle conception du chemin de fer complétée aujourd'hui par des liaisons TER en plein développement. Près de cinq cents cartes et photographies, très souvent inédites, faisant largement appel à la couleur illustrent les 240 pages de cet ouvrage rédigé par deux spécialistes.