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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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O l'orologio della notte e del giorno di dio

Louis Cattiaux

452 pages, parution le 29/12/2024

Résumé

Louis Cattiaux, peintre d'étoiles, peintre des mots « Poète - Peintre - Mire », voici les termes qui apparaissaient en dessous du patronyme de Louis Cattiaux lorsque cet artiste quelque peu mutin vous tendait malicieusement sa carte de visite... Il n'y était pas noté toutefois son autre occupation bien plus voilée, celle... d'alchimiste, mais de celle-ci, nous en reparlerons plus en aval. Mais tous ces épithètes inscrits ne nous révèlent qu'assez platement la véritable dimension de cet homme ordinaire et cependant hors du commun qui explorait si talentueusement diverses disciplines artistiques. C'est en ce début du XXème siècle que naît à Valenciennes Louis Cattiaux, le 17 août 1904. Son œuvre terrestre semblant aboutie, c'est entouré d'Henriette, son épouse, et de son ami Charles d'Hooghvorst qu'il quitte subitement son écorce charnelle le 16 juillet de l'année 1953 à Paris. Une existence certes brève, mais il nous léguera, nous allons le découvrir ci après, une œuvre des plus singulières, voire des plus prodigieuses à ce jour. Louis Cattiaux vécut pendant cette bienheureuse période de l'entre deux-guerres au cours de laquelle des artistes, poètes et peintres de talent regroupés sous l'égide d'André Breton, prennent le vocable de Surréalistes et cherchent à exprimer librement, et avec plus ou moins de bonheur, leur inconscient dans leurs œuvres tout en se passionnant pour les sciences occultes ou hermétiques : divination, spiritisme, dessin automatique, astrologie et alchimie. Mais Louis Cattiaux, face à cette mosaïque d'artistes trop hétéroclite et malgré qu'il s'enquiert pareillement à propos de ces divers thèmes très en vogue en ces temps-là, ne peut se résoudre à les accompagner plus longuement sur ce chemin trop volatil et trop peu spirituel à son goût. Alors, il expose seul ou parfois avec quelques amis fidèles avec lesquels il vient de créer un nouveau mouvement artistique indépendant : le Transhylisme. Les critiques d'Art, visitant sa galerie, se trouvent décontenancés devant des tableaux aux sujets inhabituels comme plantés entre réel et irréel, ou plutôt entre Terre et Ciel. Ses œuvres foisonnent de songes ou de scènes de théâtre peuplés de personnages, de fleurs et d'animaux fantastiques encadrés de surprenants symboles oubliés qui sont généralement les motifs centraux de l'œuvre et dont le but est d'attirer le regard afin de questionner le curieux. Car Louis Cattiaux ne peint pas pour être « à la mode1 » ou faire plaisir aux critiques d'Art et aux marchands, mais bien pour révéler ! Cet artiste va bien plus en profondeur que ses pairs. Il ne s'agit nullement, en ce qui le concerne, de s'attarder dans la crasse périphérique, il désire ardemment atteindre l'essence et la substance des choses. Cherchant des réponses à ses interrogations, il arpente les bibliothèques de Paris ; de sa belle plume et de ses encres de différentes couleurs2, il retranscrit avec grande application en quelques phrases, dans de petits carnets, le savoir des Maîtres médiévaux et des alchimistes disparus. Il introduit ainsi dans ses tableaux, par touches successives, le fruit de ses recherches, de ses méditations. Si l'on s'attarde suffisamment devant ses œuvres et qu'on se laisse happer par leur magie, on peut percevoir que chacun des détails a été mûrement réfléchi. Tout cela pourrait à la première analyse sembler disparate et pourtant ses tableaux s'inscrivent globalement autour d'une thématique cohérente, parfois perceptible, parfois suggérée où le soleil et la lune, père et mère de toutes choses, sont omniprésents. Scènes d'Annonciation, Vierges Éternelles3, Christs ressuscités, symboles alchimiques, l'œuvre paraît éparpillée mais se lit dans sa totalité. L'artiste est mystique certes, on le lui reproche parfois, mais il exprime pleinement sa foi tout en fuyant sans détour dogmatisme et bigoterie, il révèle le message originel, dépouillé du superfétatoire. Mais voilà, Louis Cattiaux n'est pas seulement un artiste inspiré, il alterne peinture et écriture, deux arts qui pourraient passer pour distincts a priori mais qui, chez lui, témoignent en définitive d'un seul et même cheminement. Ses expositions assurément n'ont pas eu le succès qu'il escomptait, il subodore que sa peinture, qu'il chérit tant, ne parviendra jamais au travers de ses œuvres à faire transparaître le sens ultime de son message, ou plutôt du Message qui lui est « insufflé ». Il doit inlassablement, à chaque visiteur, mettre en lumière le sens caché de chacun de ses tableaux, cela semble l'excéder ! Tout compte fait, il réalise qu'un tableau est unique, destiné à un seul acquéreur et conséquemment à très peu d'observateurs finaux qui n'en assimileront pas nécessairement le sens premier. Le Message énoncé ne doit surtout pas devenir un Message Perdu, tout comme la Parole que d'autres initiés auraient semble-t il eux-mêmes perdue. Et puis somme toute, les tableaux n'ont-ils pas qu'une durée de vie bien limitée ? 1 Voir Le Message Retrouvé 40, 18. 2 On retrouve bien là l'esprit du peintre. 3 Louis Cattiaux : « Je peins des Vierges Éternelles dont nul ne connaît le vrai nom sinon celui qui les épouse ». Alors, il lui faut expérimenter autrement son expression artistique, la picturale s'avérant trop restrictive ! Il souhaiterait aussi approcher un plus large public autre que celui des marchands d'art, des exégètes, découvrir des auditeurs qui vont l'entendre, qui vont le comprendre. Alors, il édite tout d'abord quelques poèmes, mais... la poésie hermétique ne semble guère le meilleur support, et puis tout le monde en fait plus ou moins avantageusement. Ainsi décidé ! Il n'abandonnera pas son premier moyen d'expression : la peinture, mais il réduira sa production en se polarisant sur une thématique privilégiée. Il va désormais consacrer la majeure partie de son temps, voire même au terme de sa vie la quasi-totalité de celui-ci, à composer compulsivement -quand l'inspiration, les messages lui viennent d'en Haut- des versets, des centaines, des milliers de versets. Il les pose soigneusement sur les pages de ses carnets, sur des bouts de papier, des enveloppes même,... tout ce qui lui tombe sous la main. Il y trouve tellement d'avantages à la peinture, il peut jongler minutieusement avec les mots ; dans l'instant, exprimer clairement une intuition, restituer fidèlement le souffle divin qui l'anime ; mais il va falloir organiser tout cela méthodiquement en livres ou chapitres, en colonnes complémentaires, les placer en miroir. Un travail considérable, chirurgical même !... Ainsi, il cisèle ses versets, les peaufine mot après mot. Jour après jour, il les associe et les numérote tout comme s'il posait méticuleusement ses couleurs par petites touches successives sur une toile vierge posée sur le chevalet. Les mots sont comme de multiples teintes, ils sont tout comme elles innombrables ; ils jouent avec eux, les entremêle jusqu'à obtenir l'expression parfaite de l'idée à transmettre. On devine que l'homme suit sciemment un même plan ; n'avait-il pas déjà pratiqué de la sorte en recopiant avec ses encres colorées quelques manuscrits rares de la bibliothèque de Paris ? Il s'aventure à publier, à compte d'auteur, quelques versets répartis en douze livres en 1946, sous le titre évocateur Le Message Retrouvé4. Son manuscrit paraît, aux yeux des premiers lecteurs, encore plus inclassifiable que ne pouvait l'être sa peinture ; mais au moins, il est certain qu'avec ce support papier, le Message sera davantage intelligible, au moins par quelques-uns, qu'il pourra être disséminé comme graines au vent, à travers le monde. Un livre peut être démultiplié, édité et réédité ; les mots, les livres peuvent se propager, ils n'appartiennent plus à l'auteur mais à tous ceux qui cherchent, à tous les croyants. Le Message Retrouvé sera ainsi accessible à moindre coût, à toutes les générations et non plus à quelques trop rares et heureux connaisseurs. Il est conscient que son œuvre ne sera jamais reconnue de son vivant, car trop actuelle ; mais peu importe, les générations futures sauront, elles, l'accueillir comme elle le mérite, il n'a aucun doute là-dessus. Il estime qu'il se trouvera dans la 4 Un ouvrage qui sera post-mortem complété de ses nombreux versets inédits et traduit en de nombreuses langues. multitude, des personnes capables de croire l'Incroyable. Le Livre sera également présent dans les bibliothèques, dans ces lieux qu'il affectionnait tant, plus jeune. Chacun pourra se l'approprier, y puiser un savoir, un espoir, un salut, « le médicament céleste qui sauve de la mort5 » ! Il tient là enfin la clef qui lui permettra de retransmettre par son Livre le Message universel, dans la lignée de celui d'Hermès et de sa célèbre Table d'Émeraude. Il semble nous tendre généreusement l'extrémité d'un fil d'Ariane nous permettant de nous rapprocher de la Tradition primordiale. Le Livre, de cette manière, offrira la possibilité à l'homme exilé de retrouver la Parole adamique. * * * Mais y a-t-il enfin une clef permettant à tout un chacun d'ouvrir les mots, les œuvres de ce mystérieux poète-peintre ? Louis Cattiaux précise à qui veut l'entendre que ce nouveau Livre ne se lira pas comme un livre ordinaire, du début à la fin comme tous les autres, mais qu'il répondra aux questions de celui qui saura y glisser un stylet pointé sur la tranche au hasard des pages. Cet ouvrage, qui compte désormais quarante livres s'est comme métamorphosé, au fil du temps telle une chrysalide, en un diamant transparent et précieux aux cinq-mille facettes dévoilant en son cœur une incomparable et unique amande alors que les voies d'accès auront été plurielles. On saisit ainsi dans cette méthode de lecture magique ce que nous propose subrepticement l'artiste ; il nous dévoile l'analogie qui existe entre le décryptage de ses versets et celui de ses tableaux tout aussi magiques ; car, pour lui, tirer un verset dans

Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Yves Meillier
Auteur(s) Louis Cattiaux
Parution 29/12/2024
Nb. de pages 452
Format 17 x 24
Couverture Relié
Poids 1050g
EAN13 9782493577924

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