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Impérialisme, guerre et lutte de classes en allemagne 1914-1918
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Impérialisme, guerre et lutte de classes en allemagne 1914-1918

Impérialisme, guerre et lutte de classes en allemagne 1914-1918

Paul FRÖLICH - Collection Documents

346 pages, parution le 15/04/2014

Résumé

Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Époque en détonations meurtrières.
Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient.
Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. En quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup - l'Internationale socialiste - a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours et les affirmations solennelles, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et « suspendue » en temps de guerre. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. À l'exception de la Russie.
La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe.
La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui en vole le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'État oriental se présente comme socialisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes.
Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements.

L'auteur - Paul FRÖLICH

Paul Frölich (1884-1953) est né à Leipzig (Allemagne) d’une famille ouvrière ; ses deux parents sont militants du Parti social-démocrate et lui-même les rejoint à l’âge de dix-huit ans. Quelques années plus tard il est journaliste pour la presse socialiste, à Leipzig, à Hambourg et enfin à Brême. Entre-temps, il s’est lié avec la gauche du SPD qui maintient des positions révolutionnaires et, en 1914, il fait partie du groupe qui s’oppose à la politique de la direction du parti qui soutient la guerre. En novembre 1918, il participe à la révolution à Hambourg, et en décembre il est au congrès de fondation du Parti communiste. Envoyé par le parti à Munich en mars 1919, il est l’un des dirigeants de l’éphémère République des Conseils de Bavière. Au cours des années suivantes il a toujours un rôle dirigeant dans le KPD, mais sa réserve grandissante vers l’emprise stalinienne sur l’organisation le conduit à son exclusion en 1928. Il reste politiquement actif dans des organisations communistes antistaliniennes jusqu’à la prise du pouvoir par les nazis, puis, en France et aux États-Unis, après 1933.

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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Science marxiste
Auteur(s) Paul FRÖLICH
Collection Documents
Parution 15/04/2014
Nb. de pages 346
Format 14 x 21.5
Couverture Broché
Poids 392g
EAN13 9782912639653

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