Jusqu'à ce que mort s'ensuive

Jusqu'à ce que mort s'ensuiveLe 15 juin 1970, Gilles Girodeau, un petit truand sans envergure, en manque d'argent et de drogue, braque un dépanneur du centre-ville de Montréal. Hélas ! l'opération tourne à la catastrophe : la propriétaire vietnamienne de l'établissement, au lieu de lui remettre l'argent de la caisse, saisit une batte de baseball de dessous le comptoir et entreprend d'en asséner des coups au malfaiteur. Ce dernier panique, se défend et plante un couteau directement au cœur de la dame qui décède sur-le-champ.Une fraction de seconde plus tard, le mari de la pauvre femme se jette sur Girodeau, le couche au sol et tente de l'étrangler. La police arrive heureusement à temps sur les lieux et sauve l'agresseur agressé d'une mort certaine.Néanmoins, les perspectives d'avenir de Gilles Girodeau sont plutôt sombres. Sa culpabilité étant évidente, il encourt au mieux une sentence de prison à vie ou au pire un rendez-vous avec une corde de chanvre avec nœud coulant étroitement ajusté à son cou.Ou vice versa, comme il dit, puisqu'il a déjà fait à quelques reprises de la taule pour des crimes moins graves et s'était juré la dernière fois qu'il n'y retournerait plus jamais, à aucun prix.Dès lors, il ne songe qu'à échapper à la prison. Un jour qu'il regardait de sa cellule une émission sportive (une partie de football de la LNF), une ébauche de solution à son problème lui apparaît. Soudain fébrile, il se met au travail et conçoit peu à peu un plan original, incroyablement risqué, que personne n'avait jamais osé mettre en pratique et que les plus optimistes qualifieraient d'utopie parfaite.Était-ce vraiment le cas ? C'est ce que découvrira le lecteur au terme des quelque 250 pages excitantes de ce remarquable roman.