Résumé
D'abord liés aux rites religieux, les combats de gladiateurs devinrent simples divertissements, sanglants et onéreux, offerts au peuple par les princes ou de riches mécènes. Anne Bernet raconte le quotidien de ces victimes, condamnés ou volontaires.
Le succès mondial en l'an 2000 du film Gladiator a témoigné de la fascination intacte que continuent d'exercer, seize siècles après leur interdiction officielle, les combats de gladiateurs. Mais que sait-on, en réalité, de cette institution emblématique de l'Empire romain ? A l'origine, le combat gladiatorien, en latin munus, désignait un don fait à un mort. C'était peut-être une survivance d'anciens sacrifices humains, s'inscrivant dans le déroulement des funérailles patriciennes. Les gladiateurs, dès la fin de la République, tendent à devenir une attraction indépendante, et le cadeau classique des politiciens romains à leurs électeurs. Perdant sa signification religieuse primitive, puis son utilité électorale, le munus, sous l'Empire, ne sera plus que la distraction, de plus en plus sanglante et onéreuse, offerte par le prince, ou par de riches particuliers, au peuple, dans la ville comme dans les provinces. Ce n'est qu'au début du Ve siècle que, sous la pression de l'Eglise, l'empereur Honorius interdira définitivement cette attraction cruelle qui déchaînait les passions et les paris des foules.
Comblant un vide, car les seules études disponibles, déjà anciennes, ne s'adressaient qu'à des spécialistes, ce livre, des origines de la gladiature à sa survivance moderne, littéraire ou cinématographique, raconte, certes, le quotidien de ces hommes, et parfois de ces femmes, esclaves, condamnés de droit commun, mais aussi professionnels libres presque tous volontaires. Il cherche également à comprendre la place tenue par la gladiature, et ses compléments (chasses, condamnations aux bêtes, naumachies, courses) dans la société romaine, ses enjeux politiques, économiques, psychologiques et l'absence de condamnation morale dont elle bénéficia durant cinq siècles.
Anne Bernet, critique littéraire, a déjà publié chez Perrin : Bernadette Soubirous, Madame de
Sévigné, Les Grandes Heures de la chouannerie, Enquête sur les anges, Mémoires de Ponce
Pilate, Brutus, assassin par idéal et Charette.
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Perrin |
Auteur(s) | Anne Bernet |
Parution | 22/08/2002 |
Nb. de pages | 369 |
Format | 14.1 x 22.6 |
Couverture | Broché |
Poids | 490g |
EAN13 | 9782262017811 |
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