
Solutions pour sauver l'euro et renouer avec la croissance
Jean Bayard
Résumé
Par le traité de Lisbonne, en interdisant aux Banques Centrales Nationales (BCN) d'émettre de la monnaie en faveur de leur Trésor Public comme cela était le cas autrefois, et en les obligeant de passer par les marchés, les intérêts sont maintenant prélevés sur la richesse produite (PIB) par les masses laborieuses pour servir le capital. Il est question de 200 milliards d'euros environ pour 2011.
Il apparaît de plus en plus clairement que les banques centrales sont aux ordres de la puissance financière. La mise de la Fed sous la protection du Trésor, début 2011 dans la plus grande discrétion, en est l'illustration. Ce qui revient à dire que la Fed prêteur en dernier ressort a cédé sa place à l'État américain devenu pour l'occasion payeur en dernier ressort.
En ce qui concerne la question de savoir si les membres de la zone euro peuvent ou non abandonner l'euro, je propose une solution qui permettrait à chaque membre d'en décider librement, selon un plan qui me semble réalisable et sans les dégâts tant redoutés.
Le retour à la croissance est un problème beaucoup plus difficile à résoudre en raison de la complexité et de l'enchevêtrement des facteurs économiques et monétaires qui sont à la source des échanges, dans un milieu agité par les courants financiers et politiques.
Mes propositions sont basées sur mes travaux de recherche macroéconomique et notamment la découverte d'une loi qui commande l'allure de marche de toute activité nationale. Elle démontre avec précision que la sphère de l'activité de production connaît l'expansion ou la récession selon qu'elle est alimentée plus ou moins en monnaie, car dans la dynamique économique, l'épargne joue le rôle du frein tandis que le crédit joue celui de l'accélérateur. La précision dépend de la mesure de ces deux facteurs et je crois qu'ils sont mesurables.
L'activité nationale fonctionne à peu près comme le moteur d'un engin mécanique. Elle tourne plus ou moins vite selon qu'elle est alimentée plus ou moins en carburant, c'est-à-dire en monnaie.
L'application généralisée de cette loi devrait bouleverser les grands équilibres et ouvrir une nouvelle ère d'essor économique durable et de prospérité humaine.
Il s'ensuit que la croissance peut se « décréter ». Tout simplement parce que l'activité nationale se finance comme il en est de n'importe quelle activité d'entreprise. Le contraire serait bien étonnant puisque l'économie nationale est faite de la somme de toutes les activités de production. Et comme chaque activité est elle-même financée, la somme des financements de toutes les activités représente, tout simplement, le financement de l'économie nationale. S'il est aujourd'hui désordonné, c'est qu'il n'est pas organisé.
La conjoncture n'est rien d'autre qu'une économie libérale livrée...
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | 7 Ecrit |
Auteur(s) | Jean Bayard |
Parution | 10/10/2012 |
Nb. de pages | 127 |
Format | 15 x 22 |
Couverture | Broché |
Poids | 90g |
EAN13 | 9782368490976 |
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