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Traité d'hydrotomie ou des injections d'eau continues dans les recherches anatomiques
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Librairie Eyrolles - Paris 5e
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Traité d'hydrotomie ou des injections d'eau continues dans les recherches anatomiques

Traité d'hydrotomie ou des injections d'eau continues dans les recherches anatomiques

Adolphe Euclide Lacauchie - Collection Sciences

200 pages, parution le 01/07/2020

Résumé

Traité d'hydrotomie, ou Des injections d'eau continues dans les recherches anatomiques / par A.-E. Lacauchie,...
Date de l'édition originale : 1853

Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
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Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr

L'auteur - Adolphe Euclide Lacauchie

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Sommaire

TABLE DES MATIÈRES.

CHAPITRE PREMIER.

Origine de l'hydrotomie. - Comment cette méthode se rattache à celle des injections anatomiques. - L'eau est son agent essentiel. - Son appareil. - Application de l'hydrotomie à un corps entier, et à une partie du cadavre, ou à des organes isolés. - Des conduits organiques des plus favorables à l'action hydrotomique. - Effets hydrotomiques. - Leur nature. - Leur durée. - Mode d'examen des pièces hydrotomisées. - L'hydrotomie est-elle possible avec des eaux colorées? - Avec des eaux salines, acidulées? etc. - Arrivera-t-on à fixer les effets hydrotomiques? Analogie et dissemblances qui existent entre l'hydrotomie et les injections en général. - Applications possibles de l'hydrotomie aux études pratiques de la cspanrurgie dans les ampspanthéâtres.1

CHAPITRE II.

Étude hydrotomique de la peau. - Le derme. - Le tisu cellulaire hypodermique. - La graisse. - Les glandes. - Rapports avec le fascia superficialis. - Continuité de la peau avec les membranes muqueuses. - Isolement de l'épiderme. - Conduits sudorifères. - Leur forme. - Leurs renflements en arrivant à la cuticule. - Leur orifice épidermique oblique et non direct. - Appareil glandulaire de la lèvre inférieure du chat.15

CHAPITRE III. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DE L'APPAREIL DIGESTIF (PORTION SUS-DIAPHRAGMATIQUE).

Examen des lèvres. - Leurs glandes. - Étude de la langue. - Précautions à prendre pour assurer le succès de cette préparation. - Muscles de la langue. - Son tégument. - Deux sortes de papilles. - Ses glandes. - Organe particulier de la langue du cspanen. - Son muscle. - Sa graisse. - Recherches qu?il exige encore. - Glandes de l'isthme du gosier; - du pharynx; - de l'?sophage. - Disposition propre au pharynx du cspanen. - Son mode d?action; - ses avantages. - Cette disposition se retrouve dans le chat, et probablement dans beaucoup d?autres animaux. - Poche glandulaire pharyngienne du porc. - Sa position. - Ses usages.18

CHAPITRE IV. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DE L'APPAREIL DIGESTIF (PORTION SOUS-DIAPHRAGMATIOUE).

Précautions à prendre pour assurer le succès de cette étude. - Aspect des plans musculaires. - L'infiltration porte plus particulièrement sur la couche celluleuse sous-muqueuse. - Glandes placées dans cette couche. - Examen de la tunique muqueuse. - Son derme, identique avec celui de la peau. - Couche glandulaire placée sur ce derme. - Ces glandes sont de trois sortes. - Lumière fournie par les carnivores. - Des villosités intestinales. - Leur contraction constatée sur le cspanen, le chat, le cheval, le mouton. - Rapports de position des villosités avec les glandes de l'intestin grêle. - L'absorption ne se borne pas aux parties pourvues de villosités. - Tous les estomacs glanduleux absorbent-ils? - Parallèle entre la peau et la membrane muqueuse digestive. - Les membranes sont identiques dans le nombre et dans la nature de leurs éléments. - Elles diffèrent par la forme de quelques uns de ces éléments, et surtout par la position de quelques uns d?entre eux. - Les papilles sensitives et les papilles absorbantes (villosités) ne sont que le développement, par projection, des agents du toucher et de ceux de l'absorption. - Toutes les glandes des téguments, externe et interne, sont hypodermiques ou épidermiques. - La couche glandulaire épidermique forme, dans quelques cas pathologiques, les membranes rendues avec les selles. - Examen hydrotomique des intestins ulcérés. - Aspect particulier de la membrane muqueuse de l'estomac du cheval. - La couche glandulaire n?existe que dans la moitié pylorique; de ce côté aussi la couche celluleuse sous-muqueuse est plus épaisse, et le derme de cette portion de la muqueuse est percé de petites ouvertures nombreuses, régulières, pour le passage des vaisseaux. - Les granulations de la muqueuse du côlon du lapin sont des agglomérations de glandes en tubes. - Véritable forme des valvules du côlon dans le même animal. - Des voies pancréatiques. - Toujours deux canaux dans l'homme; deux canaux dans le cheval. Dans ces deux cas, le canal secondaire s?ouvre toujours au-dessus du pore biliaire. - Ces dispositions sont moins constantes dans le cspanen. - Trois canaux pancréatiques dans le coq. - Les conduits biliaires, allant directement du foie à la vésicule, existent toujours chez l'homme et le boeuf. Rapports des canaux sous-hépatiques avec la capsule de Glisson.27

CHAPITRE V.

Des glandes synoviales. - Opinion d'Havers sur ces glandes. - Ces glandes ne sont pas au-dessous du derme de la séreuse. - Elles sont épidermiques comme plusieurs de celles de l'estomac et de l'intestin, mais épidermiques projetées et non déprimées. - Ces glandes se retrouvent dans la poitrine, les plèvres, le péricarde, l'arachnoïde. - Par la nature de leur liquide les glandes synoviales se rapprochent plus des glandes muqueuses que des glandes séreuses.49

CHAPITRE VI. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DE DIVERS POINTS DE L'APPAREIL GÉNITO-URINAIRE CHEZ L'HOMME, LE CHEVAL, LE B?UF, LE PORC ET LE CHIEN.

Opinions diverses sur la nature du tissu érectile. - Hydrotomie de la verge. - La tunique d'enveloppe de la verge est formée de deux plans de fibres ligamenteuses. - Chez l'homme les corps caverneux se terminent isolément en avant. - Tissu érectile de l'urètre; il est distinct de celui de la tête de l'organe. - Disposition générale du tissu érectile; froncement longitudinal très prononcé de la membrane interne de ses artères. - Du verumontanum. - Remarques très exactes de Morgagni à son égard. - Il est l'analogue de la grande valvule urétrale du boeuf, du mouton, du cochon. - L'érection comprime loeurètre et favorise l'action des bulbo-caverneux sur l'expulsion des liquides, et particulièrement sur celle de la semence. - Expériences à ce sujet. - L'érection est un phénomène encore inexpliqué. - Verge des solipèdes; sa gouttière urétrale. - Muscles de cette gouttière. - Verge du taureau; sa gouttière urétrale. - Verge du cspanen; son renflement bulbaire de la tête; son os pénial; usages de cet os. - Grande valvule urétrale du boeuf, du mouton, du cochon. - Vessie préputiale du cochon; sa position; sa forme; son orifice unique; ses deux membranes. - Faisceau musculaire médian véritable spspanncter; mode d?action de cette vessie. - L'homme et les principaux quadrupèdes s?échelonnent sur quatre degrés par les dispositions de leur appareil excréteur urinaire.53

CHAPITRE VII. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DU SYSTÈME ABSORBANT.

Titre premier.

Part d?Eustacspano, d'Aselli, de Pecquet, de Th. Bartholin et de Rudbeck dans l'spanstoire de ce système. - Difficultés de ce sujet. - Les absorbants d?abord ne sont étudiés que sur les animaux vivants. - Après de Graaf on leur applique les injections. - Nuck se sert du mercure pour la première fois. - Succès de ce métal; ses avantages; ses inconvénients. - Curieux effets de l'eau employée accessoirement. - Apparition rémarquable des absorbants au milieu des infiltrations morbides. - Ces effets sont signalés, et cependant personne ne les poursuit. - En 1844, nous annonçons avec quelle facilité les absorbants se manifestent sous l'action hydrotomique. - Voies par lesqulles peut se pratiquer l'hydrotomie du système absorbant: - Les artères: les veines; les canaux excréteurs: les absorbants eux-mêmes. - Facilité et sincérité de l'hydrotomie sur ce point. - Les injections hydrotomiques des absorbants ne peuvent, quant à présent, être conservées: cet inconvénient est peu regrettable.66

Titre deuxième.

Tout a été dit sur les absorbants; toutes les opinions ont été défendues; aussi tous les points de cette question sont-ils controversés. - Les absorbants se montrent sous deux formes: la cylindrique et la vésiculeuse. - La forme en coeur est un accident produit ordinairement par les manoeuvres anatomiques. - Valvules des absorbants. - Étranglement des absorbants. - Les parois de ces vaisseaux sont contractiles. - Marche des absorbants; leurs anastomoses. - Origine des absorbants. - Leur origine probable à la surface des villosités intestinales. - Leur terminaison. - Ganglions du système absorbant. - Leurs usages. - Leur nature. - Marche collatérale des liquides des absorbants autour des ganglions obstrués. - Mode d?action de ces vaisseaux. - Chaque portion d?absorbant, limitée par deux étranglements, est une pompe aspirante et foulante. - Tout le système absorbant n?est quoeun ensemble de ces petites pompes, allant du point où se fait l'absorption à la veine qui en reçoit le produit.73

Titre troisième.

La présence des absorbants dans les villosités est admise, probable, mais non encore démontrée. - On a cru voir des villosités gorgées de chyle. - Facilités que nous donne le cspanen pour l'étude des villosités. - La contraction des villosités n?avait pas été observée, parce qu?on n?avait pas soupçonné toute la promptitude qu?il faut apporter à cette observation. - Combien il est nécessaire que ce phénomène soit étudié par un grand nombre d?observateurs. - Absorbants de la couche celluleuse hypodermique de l'intestin grêle gorgés de chyle. - Avantage d'étudier les absorbants des mésentères sur des animaux vivants: le cspanen et le cheval sont surtout favorables à cette étude. - Il y a un rapport direct entre la grandeur des renflements des absorbants et le volume des animaux. -Absorbants de l'estomac, de la rate, du foie. - Les absorbants à la racine des mésentères. - Lymphatiques du cordon spermatique. - Leur trajet; leurs anastomoses. - Derniers faisceaux lymphatiques de l'abdomen, croisant les veines émulgentes pour aller se jeter derrière l'aorte. - Lymphatiques de la matrice; procédés à suivre pour obtenir ces divers résultats. - Expérience en grand sur le cheval. - Examen du canal thoracique; diverses formes de son origine. - Lymphatiques des reins vus dans le même moment. - Suite de l'examen du canal thoracique. - Canal thoracique double. - Terminaison du canal thoracique. - Anastomoses qui unissent ce canal à la grande veine lymphatique. - Cette étude sur un cadavre de phtspansique; sur un cheval sain. - Indication précise donnée par Eustacspano en 1565. - Particularités fournies par le cspanen, par le chat. - Tout établit que les absorbants sont les véritables moteurs de leurs liquides.83

CHAPITRE VIII. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DU SYSTÈME GLANDULAIRE.

Titre premier.

Un coup d'?il sur l'spanstoire du système glandulaire. - Les véritables recherches sur ce point remontent au dix-septième siècle. - Découvertes de plusieurs canaux excréteurs; puis de plusieurs glandes. - Malpigspan montre ce que c?est qu'une glande et la définit. - Ruysch accepte cette doctrine, puis la combat. - Boerhaave se prononce pour Malpigspan, et signale les inconvénients inhérents aux injections. - Les disputes re commencent. - Les idées de Ruysch l'emportent. - Haller les partage. - L'exhalation est inventée pour expliquer les sécrétions dont on ne peut découvrir les glandes. - Retour aux idées de Malpigspan dans notre siècle. J.-F. Meckel. - J. Muller. - Henle. - Nos glandes par projection sont une conséquence du principe posé par Malpigspan.

Titre deuxième.

Les glandes appellent encore les recherches. - L'hydrotomie devra être appliquée à ces études. - Examen hydrotomique du cerveau. - De la graisse. - Les glandes ne puisent-elles les matériaux de leur sécrétion que dans le sang? - Les actions cérébrale et génitale sont dans un véritable antagonisme. - De l'excrétion glandulaire. - Appareils glandulaires; ils forment cinq types. - Coup d??il sur les voies lacrymales. - De l'homme. - Sur celles des quadrupèdes.

Titre troisième.

On ne sait rien du mode d?excrétion des glandes dont les conduits n?arrivent pas aux téguments. - Des ganglions lymphatiques. - De la rate; ses corpuscules sont découverts par Malpigspan. - Cet auteur annonce le premier la contractilité de la rate. - Des capsules surrénales. - Opinions qui rattachent ces organes tantôt à l'appareil urinaire, tantôt à l'appareil génital. - Ce qu?on sait de leur structure nous autorise à penser qu?elles appartiennent au système nerveux ganglionnaire. - Elles sont pour ce système ce que l'hypophyse (encephali sentina) est pour le cerveau. - Précautions à prendre pour une bonne hydrotomie des capsules surrénales. - De la glande thyroïde; son canal excréteur est recherché par beaucoup d'anatomistes, et admis par quelques uns. - Accidents déterminés sur l'homme et sur le cspanen par la ligature des vaisseaux thyroïdiens. - Hydrotomie de cette glande. - Du thymus.116

CHAPITRE IX. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DE LA MATRICE.

Impuissance de l'hydrotomie sur les matrices hors de l'état de grossesse. - Son efficacité, au contraire, sur ces organes pendant la gestation. - Étude de loeutérus de la vache; son péritoine; ses deux plans musculaires; ses deux couches celluleuses; ses vaisseaux; - sa membrane muqueuse; ses cotylédons; ses vaisseaux; leur tissu. - Pertuis innombrables de la membrane muqueuse en dehors des cotylédons. - Du chorion; ses placentas; ses papilles vasculaires. - L'hydrotomie de loeutérus de la vache rend très désirable celle de la matrice de la femme dans les mêmes conditions. - Nature des placentas de la vache. - Canal unissant toujours les artères ombilicales avant leurs divisions. - Les deux veines ombilicales des ruminants. - Leur réunion en traversant les parois abdominales. - Le canal veineux n?est pas une division de la veine ombilicale, ni chez les animaux nichez l'homme. - Forme particulière de l'orifice hépatique du canal veineux. - Les tuniques de la veine ombilicale sont musculeuses. - Celles du sinus et celles des veines sous-hépatiques sont du tissu fibreux jaune. - Bourrelets pyloriques de la veine ombilicale et du canal veineux. - Mode d?action de toutes ces parties.122

CHAPITRE X. - ÉTUDE HYDROTOMIQUE DE L'APPAREIL VASCULAIRE SANGUIN.

Ne s'exagère-t-on pas l'ignorance des anciens en ce qui regarde la circulation? - Détails donnés par Galien. - Intéressant passage des Nuits d'Aulu-Gelle. - En quels termes Michel Servet expose la circulation pulmonaire d?après Galien. - Barth. Cabrol. - R. Colombo. - Fabrice d?Aquapendente découvre les valvules des veines sans en reconnaître les usages. - Paolo Sarpi. -Harvey. - Une grande part doit être faite à l'aspiration dans la marche du sang dans les veines. - Véritable disposition de la gaine des vaisseaux. - Vices des appellations du sang artériel et de sang veineux. - Le rapprochement et le renversement des coeurs ont été de grands obstacles à la découverte de la circulation. - Les veines de gauche sont dans des conditions inférieures aux veines de droite. - Conséquences physiologiques et pathologiques de ce fait. - Parallèle entre les artères, les veines et les absorbants.131
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.
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Caractéristiques techniques

  PAPIER
Éditeur(s) Hachette
Auteur(s) Adolphe Euclide Lacauchie
Collection Sciences
Parution 01/07/2020
Nb. de pages 200
Format 15.6 x 23.4
Couverture Broché
Poids 281g
EAN13 9782329440606

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