Triple frontière

Valentin Pescatore, jeune policier de la Patrouille frontalière américaine, s'efforce, à la différence de nombre de ses collègues, de traiter avec humanité les clandestins qui traversent la frontière américano-mexicaine. Un soir, alors qu'il prend en chasse un passeur, il rompt la règle de sa patrouille : ne pas franchir la frontière. Pour échapper aux poursuites pénales, le voilà contraint de collaborer avec Isabel Puente, belle agente américaine qui lui demande d'infiltrer pour le compte du département de la Justice une des puissantes et dangereuses familles de Tijuana. Dans cette ville contrôlée par la mafia, Leo Méndez, chef d'une unité mexicaine anticorruption, essaie de ramener un semblant d'ordre. Entre drogue, enjeux politiques, trafics d'armes et d'êtres humains, le trio tire les fils d'un réseau qui les conduit bien au-delà de la ville et du pays, au cœur de la « triple frontière » entre Brésil, Paraguay et Argentine. Un suspense haletant qui brosse le portrait dérangeant d'une société du crime dont les ramifications ne s'arrêtent à aucune frontière, pas plus géographique que morale.« Un premier roman dur et vrai, signé par un homme qui, après un quart de siècle à couvrir le terrorisme international pour la presse américaine, a frôlé le prix Pulitzer. » Le Point   « Triple Crossing se lit comme un film bien ficelé. Mais l'arrière-goût, métallique, amer, est bien celui d'un documentaire. » Libération   « Lire le remarquable roman de Sebastian Rotella c'est comme mettre des lunettes à infrarouge : vous voyez des choses dont vous ignoriez qu'elles étaient là. » The New York Times Book Review   « Rotella sait comment la police travaille, comment les criminels agissent et comment les pots-de-vin et la violence corrompent la loi. Il conjugue le regard aigu du journaliste et l'habileté du romancier pour brosser un portrait riche en couleurs, sons, odeurs, de cette zone frontalière pleine de dangers. » The Washington Post   « Un roman à suspense aussi documenté que convulsif. Terriblement efficace. » Télérama