Affiche rouge - Missak et Mélinée Manouchian - Panthéon

Affiche rouge
Missak et Mélinée Manouchian
Pour la liberté
L'Affiche rouge 1944-2024 : Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon
L'affiche rouge, une affiche de propagande, a été placardée en 1944 par les autorités nazies occupant la France pendant la Seconde Guerre mondiale. L'affiche rouge présentant les portraits de courageux résistants en criminels, demeure un symbole de la résistance et du sacrifice. Elle met en avant les membres du groupe de résistance FTP-MOI, dirigé par Missak et Mélinée Manouchian, et représente un exemple clair de la propagande utilisée par le régime pour discréditer les résistants et ceux qui s’opposaient avec un grand courage. L'affiche rouge, montrait les visages des résistants avec l'inscription « les ennemis publics n°1 » et était placardée dans toute la France occupée.
Le Groupe Manouchian
Missak et Mélinée Manouchian étaient des figures clés de la résistance française. Originaires d'Arménie, ils ont rejoint la résistance communiste française et ont joué un rôle central dans la formation du groupe FTP-MOI ( Main-d'œuvre immigrée ) composé principalement de résistants étrangers.
L'affiche rouge a suscité à la fois la peur et l'admiration parmi la population française. Si elle visait à déshumaniser les résistants, elle a également renforcé la détermination du peuple à lutter contre l'occupation nazie. L'affiche a galvanisé la résistance et renforcé la solidarité.
L'héritage de l'Affiche rouge : exposition Vivre à en mourir au Panthéon
Aujourd'hui, l'affiche rouge demeure un symbole de courage et de résistance des résistants qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.. Chaque année, des commémorations ont lieu pour honorer la mémoire des partisans et francs tireurs et rappeler l'importance de la lutte contre l'oppression. L'affiche rouge continue d'inspirer les générations futures à défendre la liberté et la justice pour perpétuer leur lutte pour un monde meilleur.
En hommage à ces hommes courageux, le poète Paul Eluard, leur dédia le poème Legion
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Leur vie tuait la mort au cœur d'un miroir fixe
Le seul vœu de justice a pour écho la vie