Abc philosophique le parcours de mes passions entre notions communes, noms propres et vécu

Pourquoi ce titre d'ABC qui laisse entendre un examen soigneux de chaque lettre, alors qu'il ne s'agit que d'une suite très personnelle d'articles, et que beaucoup de lettres n'ont même pas été réquisitionnées. Simplement parce que l'ordre alphabétique a le grand mérite de couper court à toute tentative de systématisation. On le critique souvent pour son arbitraire, son côté scolaire. Qu'importe, l'important était de balayer quelques notions problématiques, certaines fort anciennes (conscience, être, savoir ...), d'autres plus récentes (écologie, technologie, théorie du complot...), de les balayer avec un regard philosophique et en s'appuyant sur la pensée de grands anciens, philosophes, savants ou artistes. Au final cet ABC, ce sont des mots, certains mots, et quelques noms propres revisités par la vie personnelle, le vécu. Ce sont tout simplement les passions de l'auteur reconsidérées au seuil de la vieillesse. Le langage nous préexiste et nous devons faire un effort pour nous l'approprier. Puis la vie nous instruit, nous fournit des expériences qui sont toujours plus riches que le domaine du savoir livresque, et nous amène à modifier la définition des mots, à la personnaliser. Inspiré par Boltzmann, le père de la physique statistique, l'auteur a cherché à saisir sous la diversité des phénomènes quelques notions plus stables, à dégager le plan souterrain et unificateur. C'est en ce sens que cette approche se veut philosophique. Notre époque est devenue tellement conventionnelle et aseptisée à force de politiquement correct, de qualité, et autre principe de précaution, que l'auteur a cru bon de revenir, quand un souvenir le lui permettait, à l'expérience personnelle, ou, à défaut, au simple ressenti. En bon scientifique, il a aussi cherché à argumenter et à mettre en relation ce qui ne l'est pas toujours naturellement. Ce mélange de subjectivité revendiquée et d'éléments objectifs de connaissance donne son tour particulier à cet essai, son « style ». Cette promenade dans le siècle à la manière d'un « honnête homme » du 17e, sceptique à certains endroits, enthousiaste à d'autres, devrait rencontrer quelques lecteurs attentifs et curieux comme lui. Que le lecteur intéressé, ou simplement interpellé sur tel ou tel article, n'hésite pas, s'il le souhaite, à entrer en relation avec l'auteur.