Du rythme de/à l'œuvre

Collection Incertains regards

120 pages, parution le 23/01/2025

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QUANTITÉ

Résumé

Il s’agit dans ce volume de saisir le trait de construction d’une œuvre, d’en identifier le mécanisme qui n’est autre qu’une manière de désigner le « cœur de l’œuvre », son « battement ».

Si l'on en croit Laurent Vidal dans Les hommes lents, résister à la modernité XVe-XXe siècle (2020), « les sociétés métronomiques », réglées sur le rapport qu'elles entretiennent à la vitesse auréolée et à la lenteur condamnée, ont pris le pas sur toute autre idée qui permettrait d'agencer différemment le monde. Le lent contrarie le rythme d'un monde qui ne jure que par le mouvement rapide. On en viendrait à oublier que questionner la « vitesse » ou la « lenteur », c'est penser ou se préoccuper des effets que l'une et l'autre ont sur ce qu'elles unissent, fragmentent ou juxtaposent en produisant des formes de cohérence attendue ou, au contraire, de dépaysement imprévisible. Dès lors, si l'on peut attendre que le motif de la vitesse et celui de la lenteur seront récurrents aux recherches proposées ici, c'est pour l'étude qu'elles feront de ce qui est appelé la TRANSITION : le/les points qui, dans la construction d'une œuvre, constituent le PASSAGE d'un état à un autre, d'un rythme à un autre, qu'il s'agisse d'une scène, d'un son, d'un énoncé, d'un motif, d'une note, d'un geste, d'une couleur, d'un espace, d'un temps... à un autre. Il s'agira dans ce volume de saisir un trait de construction, d'identifier le mécanisme d'une architecture... Peut-être parce que, à cet endroit précis de l'œuvre, dans l'apparition de cette transition ou de ce passage soumis au rythme (vitesse, lenteur), se trouve l'œuvre en elle-même, en son dépli et son repli.

Sommaire

Table des matières

Préface

Du rythme de/à l’œuvre

Yannick Butel

L’Enjeu

Au rythme impossible de la pensée

À propos de Parking, de François Bon

Arnaud Maïsetti

La voix est libre

« Ne pas forcer la marche » : la lenteur comme marque esthétique et existentielle
dans l’œuvre de Mounir Abou Debs

Marianne Noujaim

Lecteurs/spectateurs

Portrait de l’acteur en rythmicien

Approche théorique et pratique du rythme. Entretien avec Hubert Colas et Thierry Raynaud

Louis Dieuzayde

Performance et écologie : le temps potentiel de Tonight lights out !

Marie Urban

Tandis que j’entracte

Christophe Bident

Au rythme de Krystian Lupa

Lenteur et décadence en bord de salle

Chloé Larmet

Capitalisme et cannibalisme : Démêler la nuit (2016) de Grégory Pluym

Jérémie Majorel

Des tressautements de la subjectivité : du chant au hors champ du signe

Gilles Suzanne

De Platoche au plateau en passant par Renault 12

El Khatib ou la pratique du théâtre comme surface de réparation

Yannick Butel

La librairie

Lire Du Régal pour les Vautours de Claude Régy

Du vol planant du nécrophage au décrochage à vif au cœur du cadavre

Matéo Mavromatis

Espace sonore

Pièce audiophonique

Mise en voix de Parking, de François Bon, paru aux éditions de Minuit en 1996

Création audiophonique par Malte Schwind et Arnaud Maïsetti, interprétée par les étudiants
et les étudiantes de la section théâtre de l’UFR Arts, Lettres, Langues et Sciences Humaines
d’Aix-Marseille université

Prise de son réalisée dans les studios du 6MIC à Aix-en-Provence, du 20 au 24 mai 2024

Interprétation : Louise Bonnemaille, Jérémie Hasni, Ambre Hector, Romane Imber-Nabet, Laurine Laloux, Louane Levi, Gwladys Marcorelles, Olivia Oukil, Arthur Poillon, Lou Preynat, Léa Rezk

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Caractéristiques techniques

	PAPIER
Éditeur(s)	Publications de l'Université de Provence
Collection	Incertains regards
Parution	23/01/2025
Nb. de pages	120
Format	22.8 x 23
Poids	338g
EAN13	9791032005408