L'ange de la providence

A la fin du XIXème, Régine Fontaine (alias de Fontaine de Beau Ferrier) est employée comme gouvernante chez Edouard Darmon, propriétaire d'un domaine proche de Sarlat. Il a racheté la propriété familiale, « La Veyssière », pour y élever ses chèvres - à la précieuse laine angora - importées d'Argentine, et pour cultiver des plantations de noyers.

Très riche, c'est un mécène : dons généreux aux hôpitaux et autres institutions, qui passe pour un excentrique. Il n'engage que d'anciens prisonniers : ouvriers agricoles, régisseur et personnel de maison. Or, on a volé un bracelet en diamant à l'une des invitées. Peu après, un meurtre est commis.

Son ami Georges du Puy de Lamotte est là avec son neveu et fils adoptif : Gabriel, onze ans. Au cours d'une enfance dans un entourage si dangereux que son frère aîné en est mort, s'est développé en lui un instinct affûté envers toute menace. Là où il se trouve, il a le don de faire sortir le mal derrière les masques. Sa grand-mère l'appelle : « l'ange de la Providence », avec raison. Il réussit à mettre le capitaine de la gendarmerie sarladaise sur la piste de la personne qui a volé, tué et tente d'autres assassinats, notamment sur Régine qu'elle hait. L'arrêter sans preuve est impossible : on ne peut que la repérer dans une pension bordelaise et la guetter pour la prendre sur le fait.

Entre temps, lors d'un séjour au bord de l'océan, grâce à « la Providence », Gabriel se retrouve devant le véritable meurtrier du mari de Régine, qu'il « fait parler » selon son habitude.