L'insolence du quiproquo

Les nouvelles qui composent ce recueil traitent chacune à leur manière, dans des styles et genres différents des multiples facettes du quiproquo et de son insolence.
Tour à tour loufoques, autobiographiques, fantastique, policier ou Vaudevilesques le quiproquo dans tous ses états offre au lecteur le plaisir de gouter aux plumes inédites, légères et droles d'auteurs connus ou à découvrir.
Stéphan Pardie jeune écrivain à la plume foutraque plante le décor avec les mésaventures de l'enfance et ses premiers amours pour ... un balai.
Dans ma même veine, Virginie Sallé, qui publie ici pour la première fois, met en scène et ose enfin aborder les mensonges des spermatozoïdes.
Avec Christophe Atalante nous découvrons comment la réalité est à coups sûr un malentendu avec entre autre l'histoire d'un tenor du barreau issue de l'imagination d'un concierge.
Gilles Verdet, spécialiste du genre et auteur de "La sieste des hyppocampe" prix de la nouvelle Prométhée signe ici un court récit percutant ou l'homme et la femme se révèlent mari et épouse pour le pire.
Tandis que le quiproquo s'insinue dans les couloirs d'un immeuble de l'avenue Ledru Rollin. Dans une histoire de Laurent Nicolas auteur d'un receuil de nouvelles en 2009 chez le même éditeur (nuits off). Il offre cette fois au lecteur la certitude que le hasard fait bien les choses...
Malentendu encore avec le récit de Bernadette Paviot qui traite de rencontres sur Internet et de leurs inévitables rebondissements dans lesquels nombre se reconnaîtront.
Aprés "18 histoires d'une menteuse" (aux édition lilo 2009) Dominique De Liège nous livre ici à nouveau une histoire vécue d'une affaire de collier qui comme à son habitude rend l'autobiographie jubilatoire Jacques Tammam, auteur inédit, aujourd'hui disparut démontre que le quiproquo peut prendre ses quartiers d'hivers en polars avec une nouvelle aux multiples rebondissements dans son ambiance en noir et blanc.
La conclusion de ce recueil revient un style ou le quiproquo excel. Sa véritable raison d'être qui fit ses lettres de noblesses : le Vaudeville. Ecrit par un spécialiste du genre, Fabrice Dayron, auteur de théatre, Il emporte le lecteur dans l'univers de monsieur Joulin comptable et de son épouse.