L'original

André Guelfi

370 pages, parution le 11/02/1999

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Résumé

Un livre franc, où les souvenirs hauts en couleur d'un aventurier de la vie nous passionnent tout autant que sa dénonciation de l'hypocrisie du monde des affaires...

À quatre-vingts ans, après une vie qui semble en contenir trois, André Guelfi a un des carnets d'adresses les plus fournis au monde. Il travaille à mettre en relation des entreprises et des chefs d'État. Sa rémunération : au pourcentage, selon le résultat.C'est ainsi qu'il a travaillé pour Elf. Pour eux il a cherché des gisements, entre autres dans les pays de l'Est. Mais les aléas des entreprises publiques françaises ont fait que le président, et donc la politique, ont changé... Et André Guelfi, non content de se voir refuser les millions qu'on lui devait, s'est trouvé impliqué dans l'enquête du juge Eva Joly sur Elf, ses méthodes et ses dirigeants.Écœuré par les manœuvres de certains, André Guelfi a décidé de raconter ce qu'il sait. Et de dénoncer les airs effarouchés que l'on prend en France pour parler d'intermédiaires, de commissions, etc. : le comble de l'hypocrisie, selon lui. Dans tous les pays, France y compris, pour décrocher des marchés d'avions ou de pétrole, il faut connaître les bonnes personnes et les convaincre. Et il en profite pour évoquer son étonnant parcours : homme d'affaires milliardaire, ami des grands de ce monde, il a commencé à "travailler" à dix ans, transportant les touristes de son village marocain jusqu'à la plage... en voiture ! Après cette enfance pauvre mais heureuse, il est devenu le plus gros exportateur de poisson du Maroc (on l'appelait Dédé la Sardine), pilote de course avec Fangio chez Gordini mais aussi aux 24 Heures du Mans sur Mercedes, Porsche et Ferrari, puis pilote d'avion...Plus tard propriétaire du Coq sportif (Adidas, etc.), il a en quelque sorte inventé le sponsoring et a eu sous contrat les plus grands sportifs du moment, d'Arthur Ashe à Bernard Hinault... Et il ne prend aucune décision importante sans consulter son pendule !Qui serait d'ailleurs plutôt une sorte de prolongement de son instinct phénoménal.