LES SOCIETES PAYSANNES

Eléments pour une théorie de la paysannerie

Henri Mendras

368 pages, parution le 14/11/1995

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Résumé

A l'est de l'Europe, les régimes communistes ont été de merveilleux conservatoires de la paysannerie. Dans le reste du monde, les masses paysannes sont plus nombreuses que jamais. Elles ont doublé en Chine, en Indonésie et dans des pays de moindre poids démographique. En Europe occidentale, moins d'un demi-siècle a suffi pour détruire des sociétés paysannes millénaires. Il n'existe plus de civilisation paysanne. Pourtant, ici comme ailleurs, la paysannerie demeure d'une extrême importance : elle est présente dans l'idéologie, les façons de voir et les valeurs des Occidentaux les plus urbanisés; ses structures villageoises ont été la matrice des institutions politiques et sociales des nations. C'est dire combien la compréhension de la civilisation paysanne est essentielle à l'intelligence du monde contemporain.

L'auteur - Henri Mendras

Henri Mendras est directeur de recherche émérite au CNRS. Il a enseigné la sociologie à l'IEP de Paris. Longtemps spécialisé dans l'étude de la paysannerie, il se consacre actuellement à des études comparatives internationales. Il a notamment publié La fin des paysans, (Actes Sud, 1994), la trilogie Les sociétés paysannes (Gallimard, 1995), La seconde Révolution française 1965-1984, (Gallimard, 1994) et L'Europe des Européens (Gallimard, 1997), ainsi que Comment devenir sociologue (Actes Sud, 1995).